Serena Ryder

Critique album | Serena Ryder – Harmony

Serena Ryder - Harmony Serena Ryder Harmony

Prenez la voix colérique d’Alanis Morissette à ses débuts, mélangez au timbre mélodieux et écorché de P!nk, rajoutez à ceci l’assurance d’une jeune Stevie Nicks et la soul d’une Amy Winehouse, et vous obtiendrez Serena Ryder.

Jeune chanteuse ayant fait ses débuts en Ontario, et gagnante de quelques prix Juno (dont Révélation de l’année en 2008), Ryder propose en cette fin d’année son cinquième album studio, Harmony.

La première pièce, What I Wouldn’t Do, laisse supposer que l’album aura la même facture que la plupart des albums d’indie rock contemporain, à la Of Monsters and Men, avec ses chœurs qui font « Oh-Oh » très dans l’air du temps, et son rythme accéléré.

Mais en fait, Serena Ryder nous propose plutôt une promenade à travers différents styles musicaux, se risquant sur le territoire de P!nk avec Fall et sur celui des Black Keys avec Stompa.

Ryder va même jusqu’à faire appel à sa Nina Simone intérieure sur sa composition originale, For You, qui reprend en partie la mélodie de I Put A Spell On You (créditée à Screamin Jay Hawkins dans le livret).

Avec Jerrod Bettis et Jon Levine à la console, Ryder a concocté un album tout en fait en phase avec ce qui se fait de meilleur de nos jours. Elle joue un peu sur les plates-bandes de tout le monde, mais en général ça lui sied très bien, qu’il s’agisse d’une ballade au piano très romantique (Please, Baby Please, en duo avec Aidan Hawken) ou quelque chose de plus rythmé et jeune (Mary Go Round).

Belle découverte!

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