Craig Cardiff au Petit Campus | 6 choses que vous ne savez pas à son sujet

L’excellent Craig Cardiff s’amène au Petit Campus, à Montréal, le samedi 24 septembre prochain. Sans doute l’un des auteurs-compositeurs canadiens les plus sous-estimés, Sors-tu.ca s’est donné pour mission de vous le faire adopter par le biais de ces 6 choses que peu de gens savent à son sujet, et qui démontrent tout le caractère de ce chansonnier ontarien hors-norme.

 

1) Son studio dans une ancienne ferme

Natif de Waterloo, et ayant vécu à Ottawa et Wakefield, Craig Cardiff a fini par s’installer dans une vieille ferme désaffectée dans la ville ontarienne d’Arnprior. Il en a fait son studio d’enregistrement.

Bien qu’il enregistre la plupart de ses albums d’un trait, sans trop de retouche, son disque Floods & Fires, paru en 2011, lui a nécessité 18 mois de travail avec Ben Leggett dans son studio. Mine de rien, cet album lui a valu une nomination au gala des prix Juno.

2) The Book of Truths

Il promène toujours avec lui un carnet qu’il surnomme The Book of Truths. Souvent, lors de ses spectacles, il passe le cahier à son auditoire, qui est invité à y partager des pensées, des idées, des émotions. De cette façon, Cardiff estime briser un tant soit peu la nature « égocentrique » d’un concert ; le public n’est désormais plus totalement passif face à un artiste qui s’exprime.

Certaines des chansons de Craig Cardiff – dont quelques titres de son plus récent album Love Is Louder (Than All This Noise) Part 1 & 2 – sont directement inspirées des propos inscrits au Book of Truths de façon anonyme par ses fans.

 

3) Hommage aux dames

En 2010, Cardiff lançait un album intitulé Mothers & Daughters sur lequel il reprenait 11 chansons écrites par certaines de ses artistes féminines préférées. On y retrouve entre autres une superbe version réinventée de I Miss You de Bjork, mais aussi des chansons de Cyndi Lauper, Joni Mitchell, Sinéad O’Connor, Ani Difranco, Gillian Welch, Patty Griffin, Indigo Girls et Suzanne Vega.

4) Son implication pédagogique

Au cours de la dernière décennie, Craig Cardiff s’est fait un point d’honneur de prendre le temps d’offrir des ateliers dans les écoles, des camps, des festivals et des églises à travers l’Amérique du Nord. Ses parents étaient d’ailleurs tous deux enseignants…

À l’automne 2012, il a fait un atelier d’une journée avec les étudiants du Churchill Alternative School à Ottawa. Les enseignants Dana Campbell et Natalie Shorkey l’ont convié à cet atelier, inspirées par sa chanson Safe Here, dans l’espoir d’intégrer les notions de sécurité, de communauté et d’implication dans leurs classes de 2e, 3e, 4e et 5e année. Les élèves ont ensuite été appelés à brainstormer et écrire collectivement, avec l’aide de Cardiff, une chanson intitulée Love Turns I Into We.  Il n’existe malheureusement aucune version endisquée de cette chanson collective.

5) Son hommage à Mordecai Richler

En 2003, Craig Cardiff enregistrait l’album live Ginger’s on Barrington Street en compagnie de Rose Cousins, lequel comportait notamment une chanson intitulée Barney and Miriam, un hommage à la nouvelle de Mordecai Richler, Barney’s Version.

Lorsque le réalisateur Richard J. Lewis a monté une version cinématographique de cette nouvelle de Richler en 2010, Cardiff et son ingénieur de son Leggett ont réenregistré une nouvelle version de la chanson, qui s’est retrouvée sur la trame sonore du film.

 

6) Ses pré-shows dans les salons de fans

Craig Cardiff a l’habitude de précéder ses spectacles officiels par des prestations très privées dans le salon d’un fan.

En entrevue avec le journal de l’Université Queens à Kingston, l’artiste confiait qu’il avait régulièrement donné des prestations impromptues dans les dortoirs de l’Université, toujours dans cet esprit de rapprochement des fans et de l’artiste.

Avant que vous nous le demandiez : non, nous n’avons aucune idée dans quel salon de fan montréalais Craig Cardiff jouera lors de son passage à POP Montréal le 24 septembre ! Surement que si vous lui tendez l’invitation par Facebook, ça pourrait être chez vous…

Vos commentaires