Sophie Prophète
Collaboratrice Pour rejoindre Sophie: fbcuvr.cebcurgr@tznvy.pbzÉloge à la lune au Festival D’Opéra de Québec
Dans le cadre du Festival d’opéra de Québec, on peut assister ces jours-ci à la Messe solennelle pour une pleine lune d’été. Une première pour cet opéra en un acte dont la musique et le livret est l’œuvre du prolifique compositeur Christian Thomas. Le travail de ce dernier fut, à la suggestion de l’auteur non moins prolifique Michel Tremblay, d’adapter en version opéra cette pièce de théâtre initialement présentée chez Duceppe en 1996.
Festival de Jazz de Montréal 2023 | Avishai Cohen et son trio, l’art de savoir bien s’entourer
C’est dans un Théâtre Maisonneuve plein à craquer que Avishai Cohen est venu présenter son plus récent album, Shifting Sands. Un trio remarquable mettant en vedette la contrebasse bien sûr, mais encore plus certainement le talent indéniable de la batteuse israélienne Roni Kaspi. À seulement 22 ans, cette musicienne a carrément volé le show!
Festival de jazz de Montréal 2023 | La maison symphonique a dansé au rythme de la fiesta mexicaine de Natalia Lafourcade
C’est une foule composés d’«aficionados » comme on dit dans la langue de Don Quichotte qui s’est entassée dans la Maison Symphonique pour assister au spectacle de Natalia Lafourcade laquelle a fait son apparition arborant dramatiquement une grande robe noire. Sur la traîne interminable de cet imposant accoutrement, on a placé ses instruments à corde. Cette portion de spectacle qui enchainait les pièces de son plus récent album, De Todas las Flores, allait verser dans le pathos, qu’on se le tienne pour dit.
Orchestre classique de Montréal | Programme de feu avec Carmina Burana et La Symphonie de la tempête de verglas à la maison symphonique
L’Orchestre Classique de Montréal a débuté le programme d’hier soir avec La Symphonie de la tempête de verglas en première mondiale. Dans l’oeuvre forte en images de Maxime Goulet, prolifique compositeur québécois, la glace s’est posée sur la maison symphonique comme en plein mois de Janvier. Il s’agit bien de la tempête de 1993 telle que vécue au Québec que le compositeur a brillamment mis en musique bien que certains éléments ont pu rappeler la plus récente qu’on a pu vivre cet hiver. Suivie par Carmina Burana de Carl Orff, on peut parler d’une soirée tout en contraste.
FTA 2023 | Tableau Final de L’amour: comment l’art pourrait-il oublier les images?
Le roman de Larry Tremblay paru à La Peuplade en 2021 est inspiré de la vie du peintre Francis Bacon. Benoît McGinnis incarne cet artiste dans tous les pores de sa peau. Performance entière et dévouée, nécessaire à cette œuvre hémorragique dont la violence sans être graphique est subjuguée par une mise en scène étonnante.
Leçon sur l’intelligence artificielle par des personnes vivant avec une déficience intellectuelle: quand l’ironie fait rire jaune.
On a invité la troupe australienne Back to Back Theatre, dont la pièce The Shadow Whose Prey The Hunter Becomes a déjà été à l’affiche à New York et au Royaume-Uni, à venir charmer le public du FTA au théâtre Prospéro. La mission de cette troupe, fondée en 1987 dans le but de fournir un emploi aux personnes présentant un handicap, est de renouveler le discours sur divers sujets, dont la condition humaine, l’appropriation culturelle ou l’intimidation.
La Néo-Romance d’Alexandra Stréliski | Une promenade en forêt pour apaiser les coeurs brisés
En s’assoyant, toute vêtue de blanc, au piano de la Salle Wilfrid-Pelletier sur un tonnerre d’applaudissement, la pianiste adorée du public nous a fait découvrir son nouvel opus Néo-Romance. Avec en toile de fond un dispositif scénique qui projetait deux toiles de style « Renaissance », le tableau devant nous pouvait inspirer un salon du 18ième siècle auquel on avait même ajouté un plafond!
OSM | Payare récidive avec Mahler et sa 5ième symphonie
Cette année Mahler et ses symphonies occupent une place prépondérante dans la programmation de l’OSM. Il faut croire que le nouveau chef est un fan du maître autrichien. L’orchestre a la chance par ailleurs de s’exécuter sous la baguette d’un Maestro dont la sensibilité et l’énergie permet d’en découvrir toutes les nuances. Cette œuvre se voulait la dernière d’un costaud programme en trois temps.
Le Collectif 1969 en version live (ou quand le collectif s’individualise)
Un quatuor à cordes, une harpe, un saxophone, deux flûtes, un band et un line-up d’artistes avec du petit feuillage sur scène, y’avait des attentes pour ce show collectif au MTELUS. Malheureusement, l’esprit «communautaire» n’y était pas tant.
Savoureux menu à L’OM cette semaine: le Double concerto pour harpe et violoncelle et la 5ième symphonie de Chostakovitch
L’analogie gustative est tout à fait approprié pour décrire ce qui s’est produit à la Maison Symphonique hier soir. Un banquet musical généreux sous la nouvelle baguette de Nicolas Ellis. Ceux qui le suivent sur les réseaux sociaux savent qu’il a littéralement: CASSÉ sa baguette cette semaine en répétant la pièce principale à savoir la 5ième Symphonie de Chostakovitch. Le jeune chef y a mis tout son cœur et sa passion pour l’œuvre. D’ailleurs celui-ci, visiblement très à l’aise avec le public, s’est permis une contextualisation des œuvres en début de programme nous permettant de comprendre sa vision des plats à venir.