Critique | Pixies au Métropolis

Les Pixies étaient de retour à Montréal pour la première fois en trois ans, jeudi soir, à l’occasion de leur nouvelle tournée. Un généreux concert sans flafla de 34 chansons bien entassées en tout juste deux heures.

Ils approchent la cinquantaine, mais les Pixies ont encore beaucoup à offrir. Comme en témoignent leurs deux nouveaux EP parus ces derniers mois. Et comme en témoignent encore et toujours leurs concerts coulés dans le rock.

Parlant des nouveaux EP, ils avaient des nouvelles chansons en poche, et ils en ont jouées quelques-unes : Bagboy, Magdalena, Andro Queen, Greens and Blues et l’explosive What Goes Boom, notamment.

Mais ce ne sont pas les vieux classiques qui manquaient : Black Francis et sa bande ont joué presque tout Doolittle (qui célèbre cette année ses 25 ans déjà), ainsi des titres bruyants à souhait comme Planet of Sound et The Sad Punk, et les incontournables Where Is My Mind?, Debaser et Here Comes Your Man.

Bien conscient de l’immense respect qu’ont les spectateurs envers le riche répertoire de ses Pixies, Black Francis ne perd pas son temps avec les présentations et les politesses. Les chansons s’enchaînent l’une après l’autre avec assurance, sans temps mort, ni animation de foule.

La nouvelle bassiste Paz Lenchantin – appelée à remplacer Kim Deal, depuis le départ de cette dernière – semble s’amuser ferme à prendre part à l’aventure, et se débrouille plutôt bien dans ce rôle sous-estimé.

Toujours une valeur sûre, les Pixies donnent toujours l’un des bons shows rock à voir. Avec un tel répertoire, ce n’est pas si surprenant…

Grille de chansons

Bone Machine
Wave of mutilation
U-Mass
What Goes Boom
(?)
Gouge Away
Magdalena
Cactus
The Sad Punk
Caribou
Bagboy
Ed Is Dead
(?)
Crackity Jones
(?)
Hey
Another Toe in the Ocean
Brick Is Red
La La love you
Here Comes Your man
Nimrod’s Son
Mr. Grieves
The Holiday Song
Indie Cindy
Motorway To Roswell
In Heaven (Lady In the Radiator)
Andro Queen
Wave of Mutilation 2
Greens and blues
Where Is My Mind ?
Vamos

Rappel
Debaser
Tame
Planet of Sound

Photos en vrac (par Pascal Leduc)