Résidence de la Compagnie Jean Duceppe, ce théâtre situé sous le Théâtre Maisonneuve présente plus de 200 représentations chaque année. La scène est d’une largeur exceptionnelle et la salle peut accueillir 765 personnes en ses mûrs.
Exactement 20 ans après sa création chez DUCEPPE dans la mise en scène de Serge Denoncourt, Le Chemin des Passes-Dangereuses, l’une des pièces de Michel Marc Bouchard les plus jouées dans le monde, revient au bercail avec une nouvelle distribution dirigée en toute complicité artistique par Martine Beaulne. Un succès assuré.
Martin Faucher, directeur artistique du Festival TransAmériques, vient de déclencher la frénésie coutumière à l’approche du FTA en dévoilant six spectacles en théâtre et en danse qui feront partie de la 12e édition, du 23 mai au 7 juin, dans 17 hauts lieux culturels à Montréal, transformant chaque fois la ville en capitale bouillonnante des arts vivants à l’international.
Le nom de Michel Tremblay a beau figurer dans les dictionnaires Larousse et Robert, avoir été honoré par plus d’une soixantaine de prix, être placé tellement haut sur le piédestal de notre paysage littéraire et théâtral où il s’est hissé à coups de 28 pièces de théâtre et autant de romans, qu’il est difficile de conserver un esprit critique vis-à-vis de son œuvre emblématique et intouchable. Pourtant, Tremblay n’a pas écrit que du bon Tremblay, même si l’encensoir était toujours prêt. Sa plus récente pièce, Enfant insignifiant!, en création mondiale chez DUCEPPE, en est à regret un exemple.
« Mes personnages sont mon miroir. Ils avancent du mieux qu’ils peuvent dans la vie, imparfaits, brisés, résignés. Ils sont agités, troublés, esseulés, mais ils parviennent quand même à survivre », nous dit le dramaturge et scénariste Steve Galluccio à propos de sa dernière pièce, Les secrets de la Petite Italie, qui débarque chez DUCEPPE tout juste 17 ans après son célèbre Mambo Italiano qui avait été mis en scène également par Monique Duceppe, et joué avec succès à travers le monde.
Son directeur artistique, Martin Faucher, a annoncé mardi soir les 27 spectacles de cette année, une programmation hétéroclite, comme en ont l’habitude les fervents et fidèles festivaliers du FTA.
« Faire de l’art, c’est sportif! », disait hier midi au Monument-National le directeur artistique du Festival TransAmériques, Martin Faucher, en révélant à la presse six spectacles de la 11e édition du FTA qui se tiendra du 25 mai au 8 juin. Et il y a vraiment de quoi avoir hâte!
Évitant les épanchements mélodramatiques, Les héros fait sourire et réfléchir en abordant de front deux sujets presque tabous dans la société : la vieillesse et les répercussions psychologiques de l’après-guerre chez les soldats l’ayant vécue.
La soif intarissable de pouvoir se manifeste dans toutes les sphères de la société. Sournois manipulateur, l’être candide aux apparences inoffensives est bien souvent celui qui planifie les jeux les plus machiavéliques et sordides pour parvenir à ses fins. Voici le message de En cas de pluie, aucun remboursement de Simon Boudreault, qui signe pour le Théâtre Jean-Duceppe un autre tour de force un an après le succès triomphal de As is (tel quel).
Impossible de ne pas penser à Rita Lafontaine en voyant briller Guylaine Tremblay dans Encore une fois, si vous permettez de Michel Tremblay chez Duceppe. Et ce n’est pas un défaut, bien au contraire. La comédienne montre la même autorité bienveillante dans ses inflexions de voix et sa démarche que Rita Lafontaine qui a créé le rôle de Nana, la mère de l’auteur, il y a 18 ans au Rideau Vert.
Avec les récents papiers qui ont circulé sur la quasi absence des minorités visibles dans nos médias et le tollé à propos des accommodements déraisonnables du blackface, le sujet de la pièce Race de David Mamet s’inscrit plus que jamais dans l’actualité. L’adaptation québécoise de ce débat d’une heure trente atteint sa cible ; nous faire philosopher au-delà du racisme et nous ramène à ces fondements : l’hypocrisie générale.