Rock en Seine 2016 | Sigur Ròs, Massive Attack, The Last Shadow Puppets, Iggy Pop, Foals et plus !
Deux semaines après avoir couvert La Route du Rock au pays du camembert et du cassoulet, Sors-tu.ca était de retour du 26 au 28 août à la bordure de Paris pour la 14e édition du festival Rock en Seine.
VENDREDI
The Last Shadow Puppets, Two Door Cinema Club, Birdy Nam Nam, Caravan Palace, Bastille…
Il est déjà bientôt 15h lorsque nous arrivons au Domaine National de Saint-Cloud.
Comme la plupart des prestations grand public de l’été en France, Rock en Seine est placé sous très haute surveillance. Le cortège de sécurité est impressionnant. Pas moins de 10 camions de la gendarmerie nationale couvrent chaque entrée.
On est un peu mal à l’aise – « on rentre, on rentre pas ? Bah ouais mais on a caché des bouteilles d’eau dans notre sac, ça craint non ? ».
Un peu blasé face à la queue monumentale dressée devant l’espace accréditation, sous le soleil cuisant, on attend, on s’impatiente, et l’on rougit un peu aussi. 45 minutes plus tard, nous récupérons finalement notre Graal alors que Caravan Palace s’apprête à monter sur la Grande Scène.
Très attendus ce weekend, la tâche fût ardue pour le sextet originaire de Paris. D’ordinaire très agités sur scène, les musiciens tentent tant bien que mal d’assurer le show et de faire danser le public. Zoé Colotis au chant, donne la température entre chaque morceau – « Il fait vraiment chaud hein ? ». En effet… Elle retourne se changer deux fois, puis essaie à nouveau d’inciter les spectateurs à swinger sur Jolie Coquine. Sans succès. On suffoque, on est déjà épuisé. Néanmoins, l’engouement est véritablement présent.
C’est parti pour 3 jours d’extase, de musique, et de danse… ou presque.
Le concert à peine terminé qu’on fonce découvrir le lieu. Let’s Dance est l’injonction du festival cette année. Rares sont pourtant les artistes ayant rendu un énième hommage à Bowie ce week-end. Rock en Seine en a profité pour présenter quelques nouveautés. Un espace dédié à des cours de danses thématiques, et une exposition « Art-Rock » qui présentait toute la fin de semaine des oeuvres pensées dans l’imaginaire de chaque groupes de la cuvée 2016.
On découvre également le nouveau système de bracelets « Cashless » du festival, obligatoire dans les buvettes pour éviter les fils d’attentes. Le Parisien pas averti s’agace : « Prend mon argent et m’emmerdes pas, putain ! »
Sur la scène de l’Industrie, le groupe psych-rock Brian Joneston Massacre vient de monter sur scène. Les membres iconiques, Anton Newcombe à gauche et Matt Hollywood à droite conduisent l’ensemble. Esseulé au centre tel un spectre sous acide, Joel Gion, fidèle à lui-même, tape la mesure au tambourin. La performance du groupe est plaisante, mais le genre ne s’adresse pas vraiment aux quelques néophytes passés là par hasard. Les réactions sont mitigées dans la foule.
Un peu endormi, on mange un morceau, et l’on observe avec amusement l’énorme écran de fumée émaner du concert de Damian « Jr Gong » Marley à quelques mètres de là.
Clutch atomise la scène de l’industrie en début de soirée avec son stoner rock-blues pêchu et poignant. Musiciens d’expériences, l’ensemble est ultra solide, et la performance frôle l’excellence. L’ambiance est tout aussi tonitruante dans la foule. Les premiers mosh pit du weekend sont lancés sur Gravel Road.
Les jambes déjà bien crades, sous nos pieds, l’herbe n’est déjà plus.
Électro-BoumBoum avec Birdy Nam Nam
Pas le temps de se demander quoi faire que le collectif français Birdy Nam Nam débarque sur la scène de la Cascade jute à coté. Leur electro-rave déboussole, et la foule se laisse diaboliquement emporter dans une trance explosive. Malgré l’absence de leur quatrième acolyte, sur scène les trois compères rivalisent d’ingéniosité. Lumières, stroboscopes et effets visuels captivent les adolescents qui ont un peu trop forcé sur la tomate.
À quelques minutes de la fin du concert, un exode de festivaliers s’en va s’amasser sur la Grande Scène pour le concert des Last Shadow Puppets.
Joie ! Alors que l’espace a déjà été furieusement investi, à 100 mètres de la scène, on aperçoit un tout petit Miles Kane et un minuscule Alex Turner, qui fêtait son grand retour à Rock en Seine après son passage avec The Artics Monkeys il y a deux ans. Malgré nos magnifiques accréditations jaunâtres, l’accès sous la scène nous est refusée. Un peu penaud, alors que The Age of The Understantement résonne dans tout le domaine de Saint-Cloud, on essaie donc de trouver avec difficulté un coin d’herbe sur les collines à droite de la scène.
L’ambiance sur scène retombe, les gens font masses devant nous. Blasé, fatigué, on décide d’aller faire un tour du coté de Breakbot sur la scène de l’Industrie. C’est mignon, pas très stimulant non plus, on essaie désespérément de trouver un peu de motivation, mais la fatigue se fait déjà sentir.
On l’a un peu mauvaise il faut l’avouer. Après avoir couru d’une part et d’autre du domaine, c’est l’abandon.
Par ici les compte-rendus du samedi et du dimanche :
- Artiste(s)
- 2manydjs, Bastille, Birdy Nam Nam, Breakbot, Bring Me the Horizon, Caravan Palace, Casseurs Flowters, CHVRCHES, Clutch, Damian Marley, Edward Sharpe & the Magnetic Zeros, Foals, Ghinzu, Gregory Porter, Iggy Pop, Kaviar Special, L7, La Femme, Massive Attack, Peaches, Sigur Ros, Sum 41, The Brian Jonestown Massacre, The Last Shadow Puppets, Two Door C
- Ville(s)
- Paris
- Salle(s)
- Domaine national de St-Cloud
- Catégorie(s)
- Festival, Pop, Punk, Rap/Hip-hop, Rock,
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