Festival Québec Jazz en juin 2022 | Kim Richardson retrouve avec plaisir son public

Par une belle soirée d’été, j’avais rendez-vous à l’Impérial Bell de Québec avec celle qui est considérée comme l’une des plus grandes chanteuses du Canada, madame Kim Richardson, dans le cadre de la quatrième édition du Festival Québec Jazz en juin.

L’ambiance feutrée était comme à l’époque des cabarets jazz, fumée en moins, avec un public attentif et respectueux des artistes.

Habitué de la voir comme choriste à l’arrière-scène de plusieurs plateaux de télévision ou accompagnant de nombreux artistes québécois ou internationaux, nous allions voir ici Kim en tant que tête d’affiche, accompagnée au piano par John Sadowy et Karl Surprenant à la contrebasse, qui en passant ont été excellents.

Elle nous a fait vivre beaucoup d’émotions avec sa magnifique voix chaude et puissante. Dans les deux langues, on a eu droit à quelques classiques, du pop-jazzé et du blues. Kim, à travers quelques anecdotes familiaux, nous a fait part de ses coups de cœur musicaux comme Shadowland (k.d. Lang) et Un souvenir heureux (Diane Dufresne) qui se retrouve sur son deuxième album Mes Amours (2011).

Le blues aussi était au menu, entre autres avec une chanson humoristique en anglais parlant de la vie d’une choriste. Moment rigolo!

Au rappel, Kim a demandé à Valérie Clio de venir la rejoindre, et ensemble, elles nous ont offert la magnifique pièce Summertime : un des moments forts de cette performance.

Tout au long de cette soirée fabuleuse, le public, d’âges variés, fut des plus réceptif et ce à tous les niveaux. Le plaisir fut partagé!

Pari réussi pour Valérie Clio

De gros souliers à chausser pour Valérie Clio qui ouvrait le spectacle de Kim Richardson en s’attaquant au répertoire de Nina Simone.

Je la connaissais surtout en tant qu’artiste blues… et je fus agréablement surpris !

Très à l’aise sur les planches et munie de sa voix grave et puissante, elle nous a carrément hypnotisé par son charisme, son intense émotion en évoquant cette grande artiste qu’est Nina Simone.

C’est avec justesse et grâce qu’elle nous a offert les pièces Feeling Good que j’ai adorée, My Baby Just Cares for Me, The Other Woman, Love Me Or Leave Me, I Wish I Knew How It Would Feel To Be Free et Wild Is The Wind, accompagnée du pianiste jazz Sébastien Champagne, auquel les spectateurs ont pu admirer le talent et la complicité…

Mais ce fut trop court cette première partie, on en aurait voulu encore plus.

Merci au Festival Québec Jazz en juin, je serai présent pour la cinquième édition !