Unknown Mortal Orchestra

Festival d’été de Québec – Jour 9 | Unknown Mortal Orchestra et We Are Wolves à l’Impérial

Alors que la majorité des festivaliers de Québec célébraient les années 80 sur les Plaines, une imposante foule était tout de même présente à l’Impérial pour une des rares soirées de rock alternatif de l’édition 2016 du Festival d’été de Québec. Deux excellentes prises de la part du FEQ pour sortir des sentiers battus. 

 

Unknown Mortal Orchestra

Le type de groupe qui ne passerait pas nécessairement par Québec lors d’une tournée normale, Unknown Mortal Orchestra état un choix parfait pour un programme principal à l’Impérial en ce vendredi soir. Devant une salle passablement remplie, la troupe américano-néo-zélandaise a donné un concert de plus d’une heure fort généreux.

En effet, le groupe est très bien soudé et la virtuosité est au service des chansons aux influences pop, psychédélique, funk et rock. Les musiciens n’hésitent pas à jammer quelques peu à la fin des chansons sans que la chose ne devienne lourde. La technique de guitare de Ruban Nielson est impressionnante et ce dernier, malgré une certaine timidité, est très en voix. Il ira même pousser la chansonnette dans la foule le temps d’une chanson.

Impossible toutefois de passer sous silence la section rythmique du groupe. Plus spécifiquement, la batteuse au sourire éternel. Derrière ses verres fumés, elle martèle la caisse claire d’une précision chirurgicale et chaque coup résonne dans la salle comme si Dave Grohl était en arrière des tambours. Avec une colonne vertébral aussi solide, nul doute qu’il est plus facile pour les autres musiciens de se laisser aller lors de leurs solos.

Malgré un accueil un peu froid de la part des spectateurs en début de programme, les applaudissements à la fin du concert démontrent que la troupe aura convaincu la salle de leur pertinence et de leur talent. Pour une première visite à Québec, on peut dire mission accomplie pour Unknown Mortal Orchestra.

 

We Are Wolves

Presqu’une heure après Unknown Mortal Orchestra, les Montréalais de We Are Wolves prennent d’assaut la scène de l’Impérial devant une salle remplie à moitié.

Peu importe, l’énergie est au rendez-vous et le trio semble heureux de jouer dans le cadre du FEQ. Le groupe enligne les pièces electro-punk avec un appétit monstrueux.

Malgré tout, plus le groupe avance dans le setlist, plus l’Impérial se remplit (fin du concert sur les Plaines?) si bien que le balcon sera finalement ouvert à la moitié du programme. Preuve supplémentaire de l’efficacité du groupe, le parterre devant la scène est complètement survolté. Les gens ont envie de danser et ça parait. Avec l’humidité ambiante, le plancher devait être, disons, heu… glissant!

Longtemps passé minuit, We Are Wolves y vont d’une version inspirée de Paranoid de Black Sabbath avant de quitter la scène brièvement pour le rappel. La foule, entre temps devenue imposante, devient particulièrement bruyante en réclamant des pièces supplémentaires.

Le trio reviendra sur scène le temps de trois chansons avant de quitter pour de bon longtemps passé minuit.

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