Critique: Cee Lo Green – The Lady Killer

Cee Lo Green
The Lady Killer

Cee Lo Green offre aux fans de pop-soul The Lady Killer, qu’il décrit comme étant l’album de sa vie. Si vous avez été du genre à écouter en boucle Crazy de Gnarls Barkley, vous ne vous retrouverez pas en terrain inconnu puisque c’est Cee Lo Green qui est l’un des maîtres d’œuvre de cette pièce.

The Lady Killer est à cette image : du bon soul, une voix incroyable et de une personnalité unique présente du début à la fin.

Imposant avec son allure de crooner mafioso, Cee Lo Green a déjà deux albums
à son actif (Perfect Imperfections en 2002 et The Soul Machine en 2004).

C’est surtout au sein du duo Gnarls Barkley, aux côtés de Danger Mouse, qu’on a
reconnu son talent.

L’homme originaire d’Atlanta est aussi producteur chez Goodie Mob (Outkast, Big Boi), mais c’est surtout par l’impressionnante liste de chansons qu’il a coécrites ou sur lesquelles il participe vocalement que Cee Lo Green s’est imposé jusqu’à ce jour (Common, Diddy, Outkast, T.I., Macy Gray, Carlos Santana, Pussycat Dolls, Travie McCoy, The Black eyed pease, etc…)

Évocation d’images

The Lady Killer est un album très cinématographique, imagé. L’intro à la
Pulp fiction nous plonge immédiatement dans l’univers soul de Cee Lo.

Bien sûr, cela reste de la pop hyper accessible, mais dont la qualité de la production, des arrangements, de l’écriture et surtout, de la voix colorée du chanteur permet à ce dernier de se démarquer. Son premier extrait, Fuck you, est du même calibre que la pièce Crazy de Gnarls Barkley. Vous ne pourrez certainement pas vous la sortir de la tête avant plusieurs mois!

Chacune des pièces de l’album ont leur raison d’être. Des chansons plus rythmées (Bright Lights Bigger city, Fuck you, Love Gun, Satisfied) aux balades suaves (Wildflower, Bodies, Old Fashioned), Cee Lo Green sait toujours mettre sa puissante voix à profit.

Deux collaborations sur cet album, Lauren Bennett sur Love Gun et Philip Bailey sur Fool for You. Alors qu’il s’est associé, tout au long de sa carrière, avec une brochette d’artistes du monde pop, RnB et hip hop, Cee Lo Green aurait pu tomber dans le piège de trop s’entourer. Au contraire, l’artiste est pleinement exploité du début à la fin et se débrouille très bien seul.

Un album qui s’écoute bien et qui réchauffera les mois gris et froid qui s’installent peu à peu!

À écouter si vous aimez :
Gnarls Barkley, Outkast, Maroon five, Michael Bublé