Gilles G. Lamontagne
Critique (théâtre, danse, classique)
Originaire de Saint-Roch de Bellecombe en Abitibi où il a passé son enfance, Gilles G. Lamontagne est un journaliste culturel avec une solide carrière de plus de 40 ans.
Il a complété son cours classique au collège Mgr Prince de Granby, puis son cégep au même endroit, pour ensuite tourner le dos à l’université au profit de nombreux voyages à l’étranger des plus formateurs.
Dès son arrivée à Montréal en 1971, il est engagé par le magazine Week-End à Montréal où il fera ses classes, avant une incursion dans le monde de l’édition où il a agi à titre de directeur de production aux Éditions de l’Aurore, puis à VLB éditeur, dès leur fondation. Gilles G. Lamontagne a écrit des centaines d’articles, dont au quotidien La Presse où il a été critique de théâtre, ainsi qu’au Devoir, et dans de nombreux magazines, dont L’actualité et Châtelaine.
À Radio-Canada dès 1980, il a été tour à tour intervieweur, chroniqueur, reporter et animateur à la radio, ainsi que correspondant à Paris pour les émissions culturelles sur le réseau national.
Gilles G. Lamontagne travaille actuellement à un livre d’entretiens avec et sur Robert Lepage, sur une longue période de création et dans plusieurs pays. L’arbre crochu du Père Brochu est sa première aventure dans l’univers du conte.
Pour rejoindre Gilles G.: tvyyrftynzbagntar@ubgznvy.pbz
Le Festival Fringe de Montréal, qui se tiendra du 28 mai au 17 juin, donne vraiment de quoi attraper le Fringe Buzz! Imaginez : plus d’une centaine de spectacles réunissant 500 artistes tout azimut pour 700 représentations dans une vingtaine de salles dans l’axe Saint-Laurent, qui n’attendent que vous, public téméraire et avide de découvertes multidisciplinaires.
Sylvain Bélanger, directeur artistique, vient d’annoncer de quoi sera faite la 50ième saison du Centre du Théâtre d’Aujourd’hui, en qualifiant de « miracle » la survie de l’institution s’étant donnée dès le départ la noble mission de ne présenter que des auteurs québécois et franco-canadiens. Un pari auquel peu croyait. Et voilà que pour le 50ième anniversaire du CTD’A, les auteurs et les comédiens seront très majoritairement des femmes, déjouant le débat qui court sur la parité en y répondant par l’inverse.
Trop peu d’événements nous permet d’avoir accès à la grande diversité de la culture asiatique sur ce vaste continent qui s’étend entre la Perse et le Japon. Le Festival Accès Asie, qui en est à sa 23e édition, nous offre cette possibilité de découvertes en musique, danse, arts visuels, littérature, nouveaux médias, même art culinaire. Et ça dure tout le mois de mai!
Le titre de la pièce ne veut rien et tout dire à la fois. Trop vague, sans image forte, ni punché ni poétique ni dramatique ni comique. Mais c’est bien là le seul reproche qu’on puisse adresser à Amour et information qui fait des heureux tous les soirs à La Licorne ces temps-ci. Et pour cause, la pièce est un petit objet théâtral absolument savoureux.
Dernier sprint pour les répétitions de la pièce Les chaises qui prend l’affiche le 8 mai au Théâtre du Nouveau Monde.
Il n’y a rien qui soit normal dans la création de la pièce La vie utile d’Evelyne de la Chenelière. L’écriture expérimentale du texte, la mise en scène hantée de Marie Brassard, le rapport équivoque au temps, le dialogue avec la Mort, la dictée sans fautes du plus cancre de la classe, la religion aussi déviante que forcée de notre enfance, tout ici est déformé avec l’ultime intention d’étirer ce périlleux voyage que nous faisons entre l’utérus et l’urne, et qui est le lot de tous.
Fondé en 1948 par deux femmes visionnaires, Mercedes Palomino et Yvette Brind’Amour, le Théâtre du Rideau Vert est le plus ancien théâtre professionnel au Canada. Pour marquer le coup, la directrice artistique du TRV, Denise Filiatrault, a voulu que les cinq mises en scène de la 70ième saison soient toutes signées par des femmes. Des femmes qui, comme les fées, ont soif de porter librement la parole des femmes.
La Chapelle historique du Bon-Pasteur, dont on sait que l’acoustique est exceptionnelle, présentait samedi soir un concert intitulé La Porte, se voulant un hommage au long parcours du compositeur québécois d’origine espagnole, José Evangelista. Placé sous l’égide de la Société de musique contemporaine du Québec (SMCQ), qui était à sa fondation en 1966 la toute première institution au pays à se consacrer à la diffusion de la musique dite contemporaine, le concert s’est avéré unique à tous points de vue.
Incubateur de talents émergents et pôle de création, LA SERRE – arts vivants, vient d’annoncer au Monument-National la programmation du prochain OFFTA, une manifestation annuelle en arts vivants vouée à l’avant-garde sans cesse repoussée plus loin. Ainsi, pour sa 12ième édition qui se tiendra du 25 mai au 3 juin dans 10 lieux culturels à Montréal, le OFFTA 2018 propose 17 spectacles et performances qui permettront de faire entendre haut et fort une cinquantaine de jeunes artistes.
L’événement annuel Danse Danse, qui en est à sa 20ième édition, a eu la main heureuse en s’alliant au tout premier Printemps nordique de la Place des Arts qui fait la part belle aux expressions artistiques propres aux pays scandinaves. Venu de Finlande, le spectacle Breath est vraiment à couper le souffle, faisant de l’accordéon un instrument électrique aux sonorités métal comme vous ne les avez jamais entendues.