Amélie Bélanger
CollaboratriceCritique théâtre : Pourquoi pas? chez Duceppe
Jusqu’au 4 février prochain, Duceppe présente la pièce Pourquoi pas? de l’auteur ontarien Norm Foster, traduction de Louis-George Girard et Perry Schneiderman. Les interprètes Claude Prégent, Pauline Martin, Yvan Benoît et Danielle Lépine se partage la scène sous la direction de Monique Duceppe. Un récit mièvre, à sens unique, où rien n’est neuf sous le soleil…
Top 5 – 2011 : Théâtre et Comédies Musicales
Notre collaboratrice Amélie Bélanger remonte le temps et nous partage son Top 5 des pièces et comédies musicales de 2011…
Critique spectacle: 2011 Revue et corrigée au Théâtre du Rideau Vert
De retour pour une sixième année dans l’enceinte du Théâtre du Rideau Vert, le spectacle 2011 Revue et Corrigée sera à l’affiche tout le mois de décembre ainsi que quelques dates en janvier. Les interprètes Suzanne Champagne, Véronique Claveau, Martin Héroux, Benoît Paquette, France Parent et Marc St-Martin y incarnent des dizaines de personnalités publiques qui ont alimenté l’actualité du Québec cette année. Survol d’une année littéralement inondée de décisions risibles et d’évènements qui ont fait beaucoup de… vagues!
Critique théâtre: Junkyard/Paradis
Oeuvre déjà acclamée des deux côtés de l’océan, Junkyard/Paradis s’éclate à l’Usine C les 30 novembre et 1er décembre. Spectacle chorégraphié et imaginé par la québécoise Mélanie Demers, la pièce nous catapulte dans des tableaux à la fois festifs et cruels, évoquant la destruction, la manipulation, l’amour-haine, généreusement par les interprètes Angie Cheng, Mélanie Demers, Brianna Lombardo, Nicolas Patry et Jacques Poulin-Denis.
Critique théâtre : Marie Brassard – Moi qui me parle à moi-même dans le futur
Pour quatre jours seulement, du 23 au 26 novembre, Marie Brassard envahit l’Usine C de sons et d’images pour nous raconter Moi qui me parle à moi-même dans le futur, un spectacle qui interpelle l’imagination, et qui interroge la temporalité de la vie et de notre présence sur terre. Écrit, conçu, mis en scène et interprété par Brassard, elle est accompagnée par deux musiciens sur scène, Alexandre St-onge et Jonathan Parant, et soutenue par les images de Karl Lemieux Portrait d’une soirée engourdie…
Critique théâtre: Dans l’ombre d’Hemingway au Théâtre Jean Duceppe
Nous sommes à La Havane en 1950. Hemingway n’a rien écrit depuis 84 jours, et l’arrivée de sa muse italienne fait poindre un espoir d’inspiration, mais en vain. L’homme bourru, alcoolique et surtout récemment démoli par la critique ne voit en l’amour de la jeune aristocrate qu’un échec de plus dans sa tumultueuse carrière amoureuse.
Critique théâtre: Les enfants de la pleine lune au Théâtre Prospero
On constate l’horreur, mais on n’a pas envie de crier à l’injustice. On assiste, impuissants, à des viols à répétition, mais rien d’intolérable. Certes, les actions sont dérangeantes, le texte nous amène à compatir et le sujet est lourd… mais malheureusement, le rythme aussi. Quelque chose manque, détone, puisqu’on reste objectif.
Critique théâtre: Faire des enfants au Quat’sous
Faire des enfants, c’est le début du cauchemar. C’est ce que nous dit l’auteur Éric Noël qui, à travers le personnage de Philippe, interprété par Dany Boudreault, raconte ce mode de vie malsain qui n’appartient à aucune classe sociale et n’a pas d’âge; celui des bars gais, saunas, drogues, violences sexuelles, prostitution et autres mœurs auxquels s’adonnent certains hommes, souvent trop jeunes.
Critique théâtre: Oulipo Show à l’Espace Go
Peut-être est-ce la paresse intellectuelle d’une génération qui parle ici, peut-être n’avons-nous plus l’habitude de s’en faire raconter autant en si peu de temps, mais cette chorégraphie du langage d’une heure quinze minutes n’atteint que la part intellectuelle du cerveau du spectateur, et demande une concentration coriace. (…)
Critique théâtre: La fin de la sexualité à la Petite Licorne
C’est à l’intérieur des scènes elles-mêmes que la fiction nous prend d’assaut. Ces personnages d’intérêt public s’intimisent soudain et nous dévoilent leurs fantasmes inassouvis. À l’instar des magnifiques malaises de Cheech, on rit jaune pour ne pas pleurer devant le désespoir de la solitude.