
9 spectacles de danse à voir au Québec pour réchauffer son petit coeur en ces temps qui se refroidissent
La saison des festivals extérieurs est peut-être terminée, mais la saison des spectacles en salle va la remplacer pour de bon et battre son plein dans les prochains mois! Sors-tu? et La Vitrine vous proposent une fine sélection de neuf projets de danse à ne pas manquer partout dans la province, d’octobre à avril 2026.
Sans quoi nous crèverons de la Compagnie Virginie Brunelle
À Québec, Laval, Longueuil et Montréal – du 20 octobre au 18 avril 2026
La chorégraphe Virginie Brunelle, que nous connaissons notamment pour Fables, présentée cette année à la Biennale de Venise, signe cet automne une nouvelle création au nom de Sans quoi nous crèverons. À travers cinq interprètes, Brunelle explore les thèmes du chaos et de la déshumanisation, visant à exulter un cri libérateur et collectif contre l’aliénation. « Radiohead style »!
Virginie Brunelle, connue pour ses créations misant sur des tableaux particulièrement distincts et forts, verra sa chorégraphie se faire accompagner par la trame organique du compositeur et pianiste Laurier Rajotte.
Danses vagabondes de Louise Lecavalier
à l’Usine C et au Théâtre de la Ville de Longueuil – du 5 au 8 novembre et le 26 février 2026
Présentées en primeur au FTA plus tôt dans l’année, Louise Lecavalier revient à l’Usine C avec ses Danses vagabondes, dont elle assure la création et l’interprétation en solo.
Lecavalier incarne dans sa pièce un vagabond, un être insoumis qui erre dans la plus grande liberté, dont le tempérament se transmet au public dans un échange aussi organique qu’intense.
Portée par la connaissance de celles et ceux qui résistent à toute inertie, Louise Lecavalier crée, grâce à ses Danses Vagabondes, des liens qu’on ne pensait même pas exister en nous.
Céline Richard Robichon
à l’Édifice Wilder – Espace danse – les 8 et 9 novembre
L’adolescence est l’une des périodes les plus dures à surmonter dans la vie d’une personne. Abandonner ses repères d’enfance, s’émanciper vers l’âge adulte tout en restant vrai à soi-même.
C’est exactement cette période charnière qu’exploreront trois danseurs sur la dernière création de Céline Richard Robichon, voyant les interprètes, à travers le street dance, apprendre à s’aimer et essayer de ne pas tomber dans le piège du perfectionnisme maladif.
Une leçon de vie, à voir, particulièrement, quand on ne l’a pas traversée.
Burn Baby, Burn de Guillaume Côté
à la salle Jean-Marc-Dion, au Centre des arts de Baie-Comeau, au Grand Théâtre de Québec, au Théâtre Maisonneuve et au Théâtre de la Ville de Longueuil – du 19 novembre au 10 décembre
Neuf interprètes se partageront la scène dans la toute nouvelle création de Guillaume Côté (à qui l’on doit, avec Robert Lepage, une récente réinterprétation de classique Hamlet), Burn Baby, Burn.
À deviner d’après le titre, les changements climatiques seront au centre de la pièce, présentée un peu partout au Québec pendant les mois de novembre et de décembre, tout comme cette exigence soudaine d’une prise de conscience collective.
« Avons-nous atteint le point de bascule ?» s’interroge Guillaume Côté. Espérons pas.
MIKRO d’Hélène Blackburn et de Cai Glover
à l’Agora de la danse – le 22 novembre
Une seule représentation!
Entre mouvements, paroles et langue des signes, MIKRO propose, sur un fond sonore inspiré du Mikrokosmos du Hongrois Béla Bartók, une réflexion collective sur l’éphémérité de la vie.
Chaque geste est méticuleusement pensé pour donner forme à l’invisible, le transformer en quelque chose de concret, dans cette création co-signée par Hélène Blackburn et Cai Glover.
Les Petits désordres de Soraïda Caron
à l’Agora de la danse – du 3 au 5 décembre
Soraïda Caron propose, avec Les Petits désordres, sa première œuvre solo au mois de décembre à l’Agora de la danse.
Les dualités qui l’habitent seront au centre de l’intrigue la pièce, alors que Caron compose avec sa double nationalité québécoise et dominicaine, ainsi que sa peau métisse, pour créer ce spectacle de danse entrecoupé de monologues.
Adoptée, Soraïda Caron explore les répercussions de cette pratique pour l’aider à compléter une quête identitaire au cœur de son processus créatif.
Le CRue & Les Coz de Maïs
au STUDIOTELUS du Grand Théâtre de Québec – les 17 et 18 janvier 2026
D’abord présenté au public dans ce programme double, Ferrari en feu de la compagnie Le CRue mettra en vedette Julia-Maude Cloutier et Amélie Gagnon. Le duo cherche à trouver l’équilibre dans leurs vies individuelles et collectives, le tout supporté par le symbole omniprésent d’une Ferrari, représentant le rythme effréné d’une vie parfois difficile à suivre.
Ensuite, la compagnie Les Coz de Maïs présentera une œuvre unique mêlant musique, danse, poésie et sonorités traditionnelles wendat, présentant, à travers les performances de Sandrine Masse et de Catherine Dagenais-Savard, les perceptions de ces deux femmes québécoises et autochtones, qui parviennent à traiter leurs questionnements et réalisations à partir de ces deux identités.
Fragiles Apparitions – variations en 3 chansons de Sarah Wendt et de Pascal Dufaux
à La Chapelle Scènes Contemporaines – du 9 au 13 février 2026
La performance-installation, fruit de la collaboration entre Sarah Wendt et Pascal Dufaux, propose, en première mondiale, une expérience immersive faisant dialoguer le chant, la matière, la sculpture et la danse à travers trois mouvements singuliers, mais à la fois connectés.
Les formes sont brouillonnes, elles apparaissent, disparaissent, en relation avec le corps en mouvement et sa perception sensorielle. La fragilité de l’être, la délicatesse du vivant ou le comportement des matériaux (films de savon, miel, textiles) sont notamment des éléments-rois de Fragiles Apparitions – variations en 3 chansons.
Homo confortus de Danse K par K
à la salle Multi de Méduse – les 19 et 20 mars
Imaginez un monde utopique où l’entraide prévaut sur la recherche du capital. C’est dans cet environnement que la compagnie Danse K par K présentera sa neuvième création Homo confortus, qui dépeint des humains à l’an 3026 remettant en question, avec humour et ambiguïté, notre mode de vie actuel basé sur l’individualisme.
Danse K par K propose un pas de recul sur l’Humanité en prenant un grand pas spatio-temporel vers l’avant, le tout saupoudré d’une constante ironie poétique et d’une dose d’actualité à laquelle on ne peut échapper.
Cet article a été produit en collaboration avec La Vitrine.
- Artiste(s)
- Cai Glover, Céline Richard Robichon, Compagnie Virginie Brunelle, Danse K par K , Guillaume Côté, Louise Lecavalier
- Ville(s)
- Baie-Comeau, Laval, Longueuil, Montréal, Québec, Trois-Rivières
- Salle(s)
- Agora de la danse, Anaïs-Allard-Rousseau, Centre des arts de Baie-Comeau, Cinquième Salle, Édifice Wilder, La Chapelle Scènes Contemporaines, Maison des Arts de Laval, Méduse, Salle Louis-Fréchette (Grand Théâtre de Québec), Théâtre de la Ville, Théâtre des Deux Rives, Théâtre Maisonneuve, Usine C
- Catégorie(s)
- Danse, Installation,
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