The Offspring

The Offspring à Osisko en lumière Avoir 18 ans pour une soirée et 40 ans le lendemain

C’était soir de grande sortie à Rouyn-Noranda, The Offspring s’amenait sur la scène de la Presqu’île du lac Osisko dans le cadre d’Osisko en lumière! Pour l’occasion, nostalgiques de la première heure et nouvelle génération qui découvre le groupe se sont donnés rendez-vous en ce vendredi soir, 5 août, pour une soirée qui a comblé tous leurs espoirs.

C’est le groupe de l’Abitibi, Lubik, et Galaxie, qui reviendront à Rouyn-Noranda dans le cadre de la soirée d’ouverture du FME, qui avaient la tâche de réchauffer la foule. Mission accomplie! Mais la foule attendait pour LA grande visite…

Certes, le temps a eu quelques effets sur eux, mais c’est la même énergie typique des groupes punk qui les habitent. Autant Noodles, le guitariste, semble partagé entre le look punk des années 90 et le fait qu’il ait 20 ans de plus maintenant, autant le chanteur Dexter Holland semble figé dans le temps revêtant la même chemise ornée d’étoiles rouges sur le col.

Quant au bassiste, Greg K, membre aussi d’origine du groupe, il tient un rôle plus effacé, laissant Dexter et Noodles adresser quelques mots à la foule. Mais on sentait qu’il y avait urgence à offrir le plus de chansons possible à Rouyn-Noranda. «Arrête de parler et joue», a lancé Dexter à Noodles qui s’extasiait sur la beauté de la foule et en particulier de genre féminin.

Si les rumeurs en ville parlaient d’un set list sans plusieurs des grands classiques, The Offspring a fait une exception pour Rouyn-Noranda enfilant les hits au grand plaisir de la foule qui d’un coup se retrouvait plongé en pleine adolescence. Dès la troisième pièce, le groupe offrait son «You gotta keep’em separated».

S’est enchaîné You’re Gonna Go Far, Kid, Original Prankster, Hit Thatcher, Want You Bad, Coming for You, Hit That, Staring At the Sun, The Kids Aren’t Alright, de même que les autres non moins populaires, Why Don’t You Get a Job et Pretty Fly (for a White Guys). Certains titres auraient aussi eu leur place sous les étoiles comme Gotta Get Away et Gone Away.

The Offspring s’est évidemment gardé Self Esteem en guise d’au revoir, soulignant au passage la beauté de la ville et des filles, de même que la bonne bière au Québec. «On voudrait revenir à toutes les semaines», affirme Noodles le verre de bière levé bien haut. Le public s’en est donné à cœur joie, bouteilles d’eau, serpentins et même body surfing même sans musique, une façon comme une autre d’attendre le rappel, planant au-dessus de la foule. Étrange phénomène que de voir une avant scène aussi déchaînée et en plein centre, des spectateurs bien tranquilles dans leur chaise de camping. Mais bon, on revit son adolescence chacun à sa façon!

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