Pouzza Fest – Jour 2 | Me First and the Gimme Gimmes, Good Riddance et plus

La deuxième journée du festival Pouzza Fest s’annonçait forte en émotion. Plus d’une dizaine de salles de la métropole étaient prises d’assaut par les fans de punk rock avec en vedette les très festifs Me First and the Gimme Gimmes.
Make Do and Mend au Club Soda

Make Do and Mend. Photo par Karine Jacques.

Le périple débutait avec Make Do and Mend au Club Soda, un groupe punk rock qui venait nous présenter des pièces de leur dernier album Everything We Ever Loved. Contrairement à leur dernier passage aux Katacombes, on sentait que le contact avec la foule était moins présent.

Le groupe n’avait rien à se reprocher en tant que tel concernant son travail sur scène, mais disons que le public moins nombreux et le fait de jouer dans une grande salle n’a pas vraiment collé à la peau du band pour cette soirée. Leur prochain passage dans un endroit plus intime sera très certainement plus positif.

Good Riddance aux Foufounes Électriques

Puis, un petit saut aux Foufounes Électriques s’imposait pour y retrouver un groupe qui était attendu de pied ferme : Good Riddance.

Good Riddance. Photo par Karine Jacques.

La formation californienne n’a pas été très active ces dernières années. L’ambiance était à son comble.

Russ Rankin semblait plus en forme que jamais. Ce n’est pas compliqué, il est exactement pareil qu’il y a 15 ans. Même coupe de cheveux, même fougue et ardeur au travail et une passion pour le punk rock qui ne se perd pas du tout. On pouvait sentir qu’il appréciait vraiment chaque moment que la foule très agitée lui transmettait. Le groupe a livré au minimum une vingtaine de pièces en moins d’une heure à un rythme d’enfer.

Visiblement, cette petite pause a été bénéfique pour eux et leur a permis de reprendre du poil de la bête, puisqu’avec ce que l’on a vu samedi soir, nous sommes loin d’enterrer Good Riddance. Au contraire : on attendra impatiemment le prochain spectacle à Montréal.

Saves the Day au Club Soda

La déception de la soirée fut sans aucun doute Saves The Day.

Saves the Day. Photo par Karine Jacques.

Le dernier passage du groupe du New Jersey remontait à plusieurs années déjà et on aurait cru que le public montréalais se serait déplacé en grand nombre. Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Un Club Soda dégarni attendait un groupe pourtant en pleine forme, malgré le fait que l’on retrouve sur scène maintenant qu’un seul et unique membre original de la formation : le chanteur Chris Conley.

Malgré un travail sans tache et un choix de pièces judicieux, la magie ne s’est jamais emparé de la salle. Certes, certaines pièces qui ont marqué la carrière de Saves The Day comme Rocks Tonic Juice Magic, Holly Hox Forget Me Nots, Freakish et In Reverie ont tout de même suscité quelques étincelles par moments, mais sans plus.

On aurait souhaité mieux comme retour en ville après si longtemps, mais l’on peut tout de même se consoler avec l’excellente At Your Funeral qui a clos le spectacle avec aplomb.

Me First and the Gimme Gimmes au Métropolis

Qui de mieux que Me First and the Gimme Gimmes pour terminer une soirée déjà assez chargée merci. Le groupe de la Californie n’a pas pris de temps pour se mettre à l’aise en s’installant un bar à même la scène. Et oui, pourquoi perdre son temps à attendre les serveurs lorsque vous pouvez vous-même, entre deux chansons, vous servir votre cocktail préféré? Tous les groupes en seront certainement jaloux!

Me First and the Gimme Gimmes. Photo par Karine Jacques.

Au premier coup d’œil, les fans étaient surpris de voir que le célèbre bassiste du groupe et leader de la formation NOFX, Fat Mike, n’était pas de la partie. Déception pour certains, mais lorsqu’il est remplacé par Éric Melvin, guitariste de NOFX, il n’y a pas trop de quoi s’inquiéter!

Le groupe était tout simplement en feu! Le chanteur, vêtu d’une magnifique chemise mais surtout d’un habit blanc ma foi très chic, a su conquérir le public en un clin d’œil. Il dansait tel une machine avec des mouvements souvent surprenants et ne cessait de répéter avant les pièces que la prochaine chanson était une reprise! Compte tenu du fait que le groupe ne présentent que des reprises, il y avait de quoi esquisser un petit sourire en coin.

Joey Cape à la guitare semblait aussi passer une très belle soirée et ne cessait de répéter, comme à l’habitude, l’amour qu’il porte pour la ville de Montréal. Peut-être que les consommations sur scène ont augmenté un peu ce sentiment d’appartenance, mais bon, on le sentait sincère!

Voici une liste des morceaux qui se sont le plus démarqués : Mandy, Don’t Cry for me Argentina, I Believe I Can Fly, Summertime, Rocket Man et End Of The Road.

En somme, une autre journée remplie de succès pour le Pouzza Fest qui a sans aucun doute été couronnée par l’excellente prestation de Me First. Chapeau messieurs!