Pink Floyd

Pink Floyd | Les 20 chansons favorites de notre équipe (sans boomers)

Avec le concert de Nick Mason qui s’en vient lundi prochain à la Place des Arts, et l’annonce cette semaine du passage du Australian Pink Floyd Show le vendredi 11 octobre 2019 au Centre Bell (dont les billets sont d’ailleurs en vente depuis ce matin), on dirait que Pink Floyd est dans l’air ces temps-ci. Au fil des ans, Dieu sait que les baby-boomers se sont amplement exprimé au sujet du groupe anglais… La parole revient maintenant aux millénariaux : quelles sont les chansons de Pink Floyd qui font vibrer nos collaborateurs de 22 à 37 ans?  Résultat compilé selon une méthode vraiment pas scientifique pour tenter de comprendre ce qui survivra de l’oeuvre de Pink Floyd quand les fans originels auront passé l’arme à gauche.

1. Shine On You Crazy Diamond (Wish You Were Here)

Probablement la musique des Floyd que j’ai le plus écoutée. La lenteur de l’intro qui se déroule pour arriver sur ces quatre notes sorties tout droit de l’espace, qui annoncent la batterie puis la mélancolie du chanteur… C’est la superposition de tout ce qui fait Pink Floyd en laissant la place à chaque instrument de se dévoiler, de prendre en autonomie pour ne pas se faire écraser par le chant. La guitare crie, la basse avance inexorablement, le synthé raconte et le chanteur pleure. La séparation entre l’ouverture et la fermeture de l’album Wish You Were Here donne tout son sens à la notion de concept-album, et contribue à donner ses lettres de noblesse à l’album tout entier.

– Ambrune Martin

 

Ce n’est pas un titre, c’est un monument musical de 25 minutes en cinq chapitres (neuf avec la deuxième piste à la fin de l’album). Un début instrumental d’une construction remarquable, de mouvements qui s’enchaînent parfaitement en nous plongeant dans l’histoire. David Gilmour nous tient pendant presque 10 minutes au son de ses notes de guitares, commençant en douceur et montant en intensité avec une émotion splendide. Avant que le chant et les harmonies s’en mêlent, puis des cuivres, en encore des synthétiseurs, des changements de rythmes, d’ambiances : magistral.

– Bruno Maniacci

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