Dear Criminals

FME 2016 – Jours 3 et 4 | Dernier sprint du marathon musical

Du jeudi 1er au dimanche 4 septembre se tenait la 14e édition du Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue. Compte-rendu d’un marathon musical de 4 jours dans notre magnifique capitale nationale… du cuivre. Quatrième partie de quatre.

À go, on prend une grande inspiration, pis on y va.
Prêts?
1, 2, 3, GO!

DIMANCHE 4 SEPTEMBRE

Deuxième paresse ingrate aujourd’hui avant d’aller tâter du projet 3D de Dear Criminals (ça s’appelait 2 GPU et, pour les non-geeks comme moi, un GPU est un processeur graphique) et de l’UQAT (Création et nouveaux médias), à la scène Paramount. Le trio nous a offert une première partie purement musicale, comme on l’aime, avec l’accord parfait des voix de Frannie et Charles, d’une puissance et d’une fragilité déjà assez hallucinantes merci. La deuxième demie donnait place à des projections tridimensionnelles allant du ciel orageux surplombant la scène, à une pluie de flocons parsemant la salle, avant de devenir une expérience carrément kaléidoscopique dont les lignes et les formes fluo évanescentes ont dû donner un pas pire trip à ceux qui s’étaient fait distribuer des muffins au *** ou qui étaient déjà partis sur la brosse… Je me dis : je suis pas mal matante avec mon café… mais il est 16 h… Bah. Les quelques fans demeurés sur place après la conclusion de ce show hors du commun ont eu droit à un rappel acoustique au cœur de la salle. Et c’était beau. Juste beau.


La programmation des 5 à 7 présente ce soir 3 artistes qui n’y étaient pas hier, mais on ne peut s’empêcher de s’arrêter de nouveau quelques minutes au Groove, juste en face, pour les synthés de Paupière.

On se dépêche toutefois pour aller entendre The Vasts à la salle Évolu-Son ; on se rappelle avoir bien aimé leur performance à L’Agora en 2013. Les cuivres du groupe folk de Nicolas Carette donnent à son alliage musical unique, peaufiné sur 10 ans (!), des airs de western spaghetti, alors qu’on se retrouve aussi par moments en plein roadmovie ou qu’on effleure à l’occasion trip-hop ou l’électro.

The Vasts © Christian Leduc

The Vasts
© Christian Leduc

 

Difficile de décoller de là ; on arrive juste à temps pour la dernière toune de Ponteix à La Légion… Dommage, que ce rendez-vous manqué : après ce qu’on avait écouté et lu à son sujet, le groupe originaire de la Saskatchewan résonne paraît-il de trois mots : voix, émotion et basse, et s’est vivement fait remarquer aux Francouvertes le printemps dernier…

Qu’à cela ne tienne, fin du FME oblige, on a moins d’énergie et on aimerait se faire couper les jambes juste au-dessus des chevilles tellement nos pieds appellent à l’aide, et on décide de carrément faire comme les gens normaux : c’est-à-dire s’asseoir (oui oui, poser nos fesses sur une chaise) dans un restaurant pour y manger un bon repas. Notre dévolu se jette (s’écrase, en fait) sur le Pizzé, et c’est avec délectation que nous refusons la pizza pour les moules/frites en compagnie de trois techniciens de site qui nous changent du quotidien en se faisant succéder les bouteilles de vin. Alléluia.

yé des ballons! © Magalie Morin

yé des ballons! © Magalie Morin

Avant d’attaquer le triplé de clôture à L’Agora, on se métamorphose en tech : comme monnaie d’échange au breuvage de Bacchus, on aide comme on peut en transportant des spots pis des affaires high-tech dont on connaît pas le nom des salles des 5 @ 7 au camion Légaré.

Carrefour festivalier © Magalie Morin

Carrefour festivalier
© Magalie Morin

La suite est semblable aux autres jours de ce week-end effréné : déception et errance après s’est butés aux spectacles complets de ce buffet musical dont les convives s’empiffrent – avec raison. Et comme notre collègue couvre déjà les shows métal (merci à toi, cher inconnu), eh ben y reste plus beaucoup d’options…

Ça finira d’ailleurs comme les deux derniers soirs, dans les marches en avant du Cab : c’est le seul moyen qu’on a trouvé pour entendre en la performance de Plants and Animals et étirer ce FME au maximum au lieu d’aller se coucher.

En fait, non, ça ne finit pas ici… Ç’a fini aux Chums, mais ça, c’est une autre histoire…

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