Matt Holubowski

Festival d’été de Québec – Jour 7 | La douceur de Leif Vollebekk et Matt Holubowski

Ça fait près d’une semaine que le Festival d’été de Québec est commencé et on avait besoin d’un break. L’endroit tout désigné pour le faire, c’était au Parc de la Francophonie mercredi soir sous les rythmes berçants de Leif Vollebekk et Matt Holubowski.

C’était Leif Vollebekk qui était chargé de lancé la soirée devant un public de quinquagénaires qui n’avaient pas envie de se faire brasser sur les Plaines à la soirée électro. Ils étaient aussi là pour voir leur coqueluche Bobby Bazini. Leif Vollebekk est monté sur scène le sourire aux lèvres, satisfait de la taille de son public puis s’est lancé en musique. Tout de suite, une ambiance douce et délicate était installée et elle s’est maintenue tout au long de la veillée.

Leif Vollebekk est tout un spécimen. C’est un passionné de sa musique qui l’habite de tout son corps, et qui nous transmet cette passion d’une voix envoûtante et de mélodies lentes et prenantes. Ceux qui ne le connaissaient pas l’ont adopté, et ceux qui le redécouvraient l’ont adoré davantage.

Il n’est pas du genre à entrer en grande discussion avec son public, il a donc laissé parler la musique de son troisième album Twin Solitude. La foule était à l’écoute de cette musique qui était la porte d’entrée parfaite à la musique de Matt Holubowski.

Moment magique

Il n’a pas à faire grand chose pour que le public soit à ses pieds. Quelques grattements de guitare, quelques paroles de sa voix feutrée et la foule est éprise de lui. C’est la magie de Matt Holubowski.

Il a le petit défaut de ne pas toujours bien articuler ses paroles, mais on lui pardonne tout de suite par la musique enchanteresse qui l’accompagne. Pour l’occasion, il avait invité un quatuor à cordes pour venir compléter le son. Si sa musique n’était pas déjà prenante, elle l’était davantage grâce à cet ajout magnifique.

Les dames étaient toutes d’accord sur une chose: « Il est pas mal cute, ce Matt Holubowski », mais le sentiment général de la foule amassée au Parc de la Francophonie était plutôt: « Qu’il est envoûtant, ce Matt Holubowski ». Bien sûr, sa musique et celle de son prédécesseur ne sont pas les plus hop-la-vie. Il faut donc accepter de se laisser porter par un certaine nostalgie, mais voyant la foule mercredi soir, elle était bienvenue.

Ce fut une courte soirée tranquille pour nous, quittant avant la venue de Bobby Bazini qui a sans doute poursuivi la lancée de séduction. On est reparti le coeur gros, rempli de paroles et de mélodies poignantes, mais bien reposé pour le reste de la semaine à venir.

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