Festival d’été de Québec – Jour 7 | Rush sur les Plaines

Le légendaire groupe canadien Rush a donné une performance digne de toutes attentes mercredi soir sur les Plaines D’Abraham. Ils n’ont absolument rien perdu de leur énergie après toutes ces années, au grand plaisir des miliers de spectateurs (majoritairement babyboomers) présents qui ont même bravé la pluie torrentielle pour les écouter. 

Le spectacle qui devait durer bien plus longtemps fut écourté par l’orage, sans même nous donner la chance d’entendre leur classique Tom Sawyer… Mais le premier 2 heures était tout à fait électrisant. La voix de Geddy Lee encore puissante et les incroyables solos de batterie de Neil Peart (et sa monstrueuse batterie) ont réussi à nous jeter par terre. Ils ont enligné leurs succès à grands coups de pyrotechnie et de projections hallucinantes. On pouvait même reconnaître l’acteur canadien Jay Baruchel dans l’une d’elle.

Ce virtuose qu’est Alex Lifeson nous a montré l’étendue de son talent, alternant ses superbes guitares, dont, entre autres, sa Gibson Les Paul (faite sur mesure pour ce génie de la guitare), une Gibson ES 335 et quelques-unes de sa collection personnelle.

Lee s’est même adressé à la foule en français, nous faisant savoir quel honneur c’était de jouer sur la grande scène du Festival. Ils ont commencé avec les pièces Subdivisions et Big Money. Toujours soutenu par des projections rappellant de vieux cartoons décallés.

La deuxième partie fut accompagnée d’un ensemble de cordes et on a aussi eu droit à quelques pièces de leur dernier album Clockwork Angels dont The Anarchist.

Bien que le temps était de notre côté au départ, un peu avant 23 heures, la pluie s’est changée en orage électrique, obligeant le groupe à sortir de scène et aux organisateurs d’annuler la fin du show…

Situation classique du Festival d’été et de ses scènes extérieures…

Mais c’est sans regrets que les festivaliers satisfaits, quoi qu’un peu tristes, ont remercié le groupe avant de se sauver à l’abris de la pluie. Cette soirée sera sans nul doute un des moments forts du FEQ cette année!

Photos en vrac (par Eliott Garn)