crédit photo: Normand Trudel
Patrick Watson
Critique Publié le

Festival d’été de Québec – Jour 4 | Soirée indie en haute ville

Alors que les Plaines recevaient de la grande visite tout droit sortie des radios FM, le Parc de la Francophonie avait droit à une soirée de rock « indépendant ». De la rare visite et un habitué de la place.

Spoon

Après quelques décennies sur la route et de nombreux albums à leur actif, le groupe du Texas Spoon était de passage pour la première fois dans la ville de Québec. Il faut le dire, le Festival d’été est souvent la seule occasion pour un groupe de cette envergure de se produire à Québec. C’est donc sur le coup de 20h que les Texans ont pris place pour présenter l’essentiel de leur dernier album Lucifer on the Sofa.

Dès les premières notes de Held, le charisme du leader semble faire effet. Le groupe est en forme et les arrangements sont particulièrement groovy.  The Hardest Cut, avec une attaque à trois guitares marque un des moments les plus rock du concert. Wild, du dernier album également, ne manque pas de faire danser le parterre. À noter aussi en milieu de programme la reprise un peu particulière d’Isolation de John Lennon.

Malgré une première présence en ville, il semble qu’un bon public les attendait depuis un certain temps. Et sûrement une belle découverte pour plusieurs. C’est par contre à se demander si une soirée à l’Impérial comme jadis n’aurait pas été plus pertinente pour un groupe de ce style.

 

Patrick Watson

Après une apparition sur les Plaines en ouverture de festival avec Charlotte Cardin, il était temps pour le désormais vieux routier de présenter son propre concert sur la scène du Parc de la francophonie.

Et le Patrick n’a pas déçu. Le tout était réglé au quart de tour. Accompagné de ses musiciens et une section à cordes, il a su imposer son style plutôt vaporeux dans un environnement des moins intimes. Sans jamais manquer une note, il a su s’accompagner d’une choriste fort talentueuse et d’un chanteur invité pour le rappel. Malgré quelques problèmes techniques en début de programme, le bon Patrick a sur naviguer le tout avec humeur et continuer avec le programme.

Bref, un beau moment de rock ambiant sur une scène qui ne sied pas tellement à ce style. Ce qui place le musicien montréalais parmi les grands de cette cuvée du festival.

 

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