Festival de Jazz de Montréal 2020 | Une constellation de musiciens prestigieux forment la 2e vague de la programmation en salles!
Le Festival international de jazz de Montréal, présenté par le Groupe Banque TD en collaboration avec Rio Tinto, est ravi de dévoiler les plus récents ajouts à la programmation déjà stellaire de la 41e édition du festival, qui aura lieu du 25 juin au 4 juillet 2020. Des plus grands noms du jazz comme Jack DeJohnette, Ravi Coltrane, John Scofield, et Dave Holland aux groupes hybrides tels que The Bad Plus et The Cinematic Orchestra, il y en aura pour tous les goûts. Les fans d’Afrobeat seront emportés par les rythmes de KOKOROKO, tandis que les amateurs de reggae ne voudront pas manquer le chanteur jamaïcain Protoje et ses riddims dynamiques. Le légendaire guitariste Taj Mahal et son quatuor feront un autre retour triomphal au FIJM, tandis qu’une des formations locales les plus appréciées, The Barr Brothers, fera exclusivement équipe avec Les Filles de Illighadad en provenance du désert du Sahara pour ramener le blues à ses racines. Des artistes innovateurs comme Woodkid et Petit Biscuit représenteront le meilleur de la musique de France, tandis que BJ The Chicago Kid, un collaborateur de Kendrick Lamar, prouvera pourquoi c’est un « Top Dawg » à surveiller. Il y aura une foule d’artistes intéressants à voir, et beaucoup d’autres noms seront annoncés prochainement!
Programme double : DeJohnette • Coltrane • Garrison | John Scofield & Dave Holland duo
Maison Symphonique, 26 juin, 19h00, Le Festival à la Maison Symphonique Delta
Il y a vingt ans, Jack DeJohnette a rassemblé le saxophoniste Ravi Coltrane et le bassiste Matthew Garrison pour la première fois pour jouer la musique de John Coltrane au Brooklyn Museum. Cette configuration historique revoit à présent le jour. Représentant l’héritage prestigieux des grandes familles du jazz d’aujourd’hui, le trio formé par Jack DeJohnette, Ravi Coltrane et Matt Garrison explore l’improvisation ouverte en plus de jouer ses propres compositions.
Tous deux respectivement reconnus comme étant parmi les meilleurs interprètes jazz sur leurs instruments, le guitariste John Scofield et le bassiste Dave Holland joignent leurs forces pour présenter aux spectateurs une nouvelle conversation. Jouant en tant que duo, ces collègues de longue date apportent des expériences musicales diversifiées et une quantité infinie de talent sur scène, chacun signant des compositions originales et mettant sa touche personnelle sur une sélection de standards jazz. Ceux qui sont familiarisés avec les créations individuelles de chacun ne peuvent s’attendre à rien de moins qu’une rencontre unique et fascinante de leurs esprits musicaux, où la virtuosité, le plaisir et la profondeur sont au rendez-vous.
Emilie-Claire Barlow, 20ème anniversaire
Maison Symphonique, 2 juillet, 19h00, Le festival à la Maison Symphonique Delta
Emilie-Claire Barlow est non seulement une chanteuse exceptionnelle, elle est une artiste, arrangeure, productrice et réalisatrice accomplie. Après avoir enregistré son premier album à l’âge de 22 ans, Emilie-Claire Barlow, qui a cumulé plus de 18 000 000 d’écoutes sur les plateformes en 2019, a aujourd’hui 12 albums à son actif, dont plusieurs ont été récompensés par des nomination et prix, notamment à l’ADISQ et aux prix Juno. Emilie-Claire ne cesse d’évoluer en tant qu’artiste, chanteuse et maintenant auteure-compositrice.
The Cinematic Orchestra
Maison Symphonique, 3 juillet, 19h00, Le Festival à la Maison Symphonique Delta
Cela fait douze ans que The Cinematic Orchestra a lancé un album studio. À l’époque, en 2007, “Ma Fleur” a été célébré pour s’être aventuré audacieusement au-delà du son traditionnel du groupe. Depuis, on continue d’entendre des pièces telles que “To Build a Home” à la télévision, au cinéma et à la radio. Les musiciens sont de retour avec un nouvel album qui explore une question intemporelle qui est cruciale en 2019 — que doit-on croire? Le membre fondateur Jason Swinscoe et le collaborateur de longue date Dominic Smith ont fait appel à divers artistes pour contribuer à l’album : Moses Sumney, Roots Manuva, Heidi Vogel, Grey Reverend et Tawiah.
Woodkid
MTELUS, 25 juin, 20h30, Les Rythmes
Quittant l’arrière de la caméra, Yoann Lemoine est devenu l’un des seuls réalisateurs de vidéoclips à devenir lui-même artiste musical en lançant une série d’albums en tant que Woodkid. Son premier album, The Golden Age, est paru en mars 2013 et a reçu des critiques enthousiastes en plus de connaître un succès commercial, se hissant au #2 du palmarès français et s’inscrivant au Top 10 en Belgique, en Allemagne et en Suisse. Le jeune artiste est parti en tournée pour faire la promotion de l’album, livrant notamment une performance révolutionnaire avec l’orchestre de la BBC à l’académie Brixton de Londres. 2014 a bien commencé pour Woodkid, qui a été invité à performer et à prendre part à une discussion à propos du mouvement minimaliste new-yorkais avec Philip Glass au Musée d’art moderne de Saint-Étienne. Plus tard cette année-là, il a remporté un prix aux Victoires de la Musique dans la catégorie Groupe ou artiste révélation scène de l’année. En 2016, il a collaboré avec le pianiste allemand Nils Frahm sur la trame sonore du court métrage Ellis du photographe français JR. En juillet 2016, il a livré une autre performance innovatrice au Festival de jazz de Montreux, avec une série d’invités incluant Son Lux et Guillaume Brière.
Petit Biscuit
MTELUS, 26 juin, 20h30, Les Rythmes
Après le succès de Petit Biscuit, son premier EP, le prodige de l’électro français a lancé son premier album Presence. À travers ses 14 pièces, ce disque combine ambient, techno et house, avec des arrangements sur mesure qui sont à la fois classiques et modernes. Opus personnel sur fond de structures rythmiques complexes, l’album a transformé la recrue de 2015 en artiste établi. Armé d’un éventail de machines, Petit Biscuit bricole le son de demain, un mix débridé de numérique et d’analogue, d’instrumentation et d’échantillonnage, de techno, de pop et de hip-hop.
Rilès
MTELUS, 2 juillet, 20h30, Les Rythmes
À tout juste 20 ans, Rilès a déjà monté son propre studio d’enregistrement en parallèle de ses études d’anglais, et de son activité d’auteur, compositeur et interprète. Son projet artistique, il le maîtrise ainsi de A à Z, réalisant à la fois ses sons comme ses vidéos, dans un esprit DIY. On le situe à la frontière entre rap, R&B et pop, sous une palette d’influences qui s’étend de la musique kabyle de ses origines et de la capoeira, jusqu’aux mastodontes américains (Kanye West, Chance The Rapper, Timbaland…)
Protoje
MTELUS, 4 juillet, 20h30, Les Rythmes
Il y a une nouvelle vague de musique engagée et organique en Jamaïque, et les observateurs de l’industrie s’entendent que Protoje, né Oje Ken Ollivierre, joue un rôle important dans ce qu’on décrit comme la « renaissance du reggae ». Menant la formation militante The Indiggnation, le puissant auteur-compositeur et philosophe articule la colère justifiée d’une génération émergente. Protoje a lancé trois albums studio : son premier disque THE SEVEN YEAR ITCH (2010), THE 8 YEAR AFFAIR (2013), et ANCIENT FUTURE (2015), qui incluait le succès international « Who Knows » avec Chronixx, qui s’est retrouvé au sommet des palmarès à travers le monde.
The Barr Brothers avec Les Filles de Illighadad
Première partie: Les Filles de Illighadad
Théâtre Maisonneuve, 26 juin, 20h00, Les Grands Concerts Rio Tinto
Pour la première fois, le groupe musical montréalais The Barr Brothers – composé des frères Brad et Andrew Barr, ainsi que de la harpiste Sarah Pagé- sont allé en studio pour enregistrer en ayant les mains vides. Ils ont fait une longue séance d’improvisation, avec des sonorités inspirées de l’Inde, le l’Afrique de l’ouest et du 808’s. La séance a résultée en 11 nouvelles chansons. De la basse, de la guitare pedal steel, des claviers et des cuivres vont et viennent librement dans le mix. Autant à l’aise avec les ballades arcadiennes solennelles qu’avec les improvisations ou avec le rock’n’roll plus classique, The Barr Brothers continuent d’embrasser et d’enchanter les spectateurs avec leur approche musicale à la fois méthodique et fantaisiste. Sur scène, ils seront accompagnés du groupe féminin Les Filles de Illighadad. Un groupe aux avant-gardes de ce qui est le futur de la musique touarègue, mélangeant percussions traditionnelles et guitares électriques; avec ces femmes d’Illighadad, le folklore ancestral de leur village embrasse la modernité. Des lignes de guitares hypnotiques, un rythme entraînant, et un trio polyphonique dont les voix résonnent et s’entremêlent pour un résultat organique, naturel et intemporel. Un projet foncièrement original, pour un groupe qui, jusqu’à l’année dernière, n’avait jamais quitté son village.
Les Filles de Illighadad feront aussi la première partie du band, avant de rejoindre the Barr Brothers pour une collaboration exclusive dans le cadre du FIJM, qui emmènera le public dans un voyage musical à travers le blues – à la fois inspirant et émerveillant.
Ana Moura
Théâtre Maisonneuve, 28 juin, 20h00, Les Grands Concerts Rio Tinto
L’exquise chanteuse Ana Moura est unique dans le monde du fado. Sa voix évoque librement la tradition portugaise, flirtant élégamment avec la pop afin d’amener ce genre musical si émotionnel dans des zones épatantes. Sa présence scénique incarnant l’esprit d’une fadista emblématique a attiré l’attention de Caetano Veloso, Mick Jagger et Prince, ce qui a abouti à des collaborations et des performances avec ces géants du rock, de la pop et du jazz. En 2013, Moura a lancé son septième album complet, Desfado, qui a été certifié quadruple platine. Sa parution de 2016, Moura, a été certifiée platine dans son Portugal natal.
Taj Mahal Quartet
Première partie : Christone Kingfish Ingram
Théâtre Maisonneuve, 29 juin, 20h00, Les Grands Concerts Rio Tinto
« À mes débuts, le soul était quelque chose que les gens avaient. Ce n’était pas un style musical », se rappelle Taj Mahal. Peu importe d’où nous venons, nous faisons tous partie du même cercle. Nous voulons tous danser, nous changer les idées, et nous ancrer en nous-mêmes. Lorsqu’il est livré par le Taj Mahal Quartet, le blues peut nous y amener. Depuis plus de 40 ans, le légendaire Taj Mahal, gagnant de plusieurs prix Grammy; le bassiste internationalement réputé Bill Rich; et le vénéré percussionniste Kester Smith font voyager le blues à travers le reggae, le funk, le jazz, la musique cajun, et plus encore, inspirant les gens à se déhancher et à lever leurs bras dans les airs. En 2019, le guitariste et maître du lap steel Bobby Ingano s’est joint au groupe, et le trio est devenu le Taj Mahal Quartet. La virtuosité de ces quatre musiciens endurcis est inégalée, mariant sophistication et authenticité, afin d’être autant à leur place sur la galerie d’un chalet en bois que sur la scène du Carnegie Hall. Selon Taj, la collaboration va bien au-delà des membres du Taj Mahal Quartet. « La musique est comme le théâtre pour beaucoup de gens — ils sont spectateurs », explique-t-il. « Eh bien, vous pouvez regarder, mais vous êtes censés participer. Le public fait autant partie de la musique que les musiciens. » Taj prend une pause, puis ajoute en riant : « J’aime bien quand les gens dansent! »
Avishai Cohen Trio, Arvoles
Théâtre Maisonneuve, 30 juin, 20h00, Les Grands Concerts Rio Tinto
Peu de voyages se sont avérés aussi aventureux et imprédictibles que le parcours musical que mène Avishai Cohen depuis plus de vingt ans. La large discographie de ce bassiste et compositeur israélien très apprécié témoigne de l’évolution permanente qui a caractérisé sa carrière de leader. Sa précédente parution, 1970, qui marque son plus grand succès commercial jusqu’ici, l’a introduit auprès d’un public orienté pop n’ayant, pour la plupart, pas idée de la richesse de son catalogue et de ses œuvres. L’an dernier, Avishai a enregistré son plus récent album intitulé Arvoles au prestigieux Studio Nilento en Suède.
The Bad Plus
Monument National, 27 juin, 20h00, Jazz Beat DoubleTree par Hilton Montréal
The Bad Plus est un groupe des plus originaux.
Depuis deux décennies, ces musiciens jouent avec fougue et audace, suivant leurs propres règles et faisant le tout avec un franc sentiment de créativité et de détermination. Le premier album du nouvel alignement de la formation, Never Stop II (2018), a été acclamé par la critique et a lancé une nouvelle ère pour le trio d’une façon inattendue — une période d’énergie et d’excitation renouvelées. Leur parution de 2019 sur étiquette Edition Records, Activate Infinity, poursuit encore davantage leur évolution.
Ambrose Akinmusire Quartet
Monument National, 28 juin, 20h00, Jazz Beat DoubleTree par Hilton Montréal
Au cours de ses 15 ans de carrière, Ambrose Akinmusire s’est paradoxalement positionné à la fois au centre et en périphérie du jazz, refaisant surface récemment dans les milieux du classique et du hip-hop. D’abord motivé par la valeur spirituelle et concrète de l’art, Akinmusire souhaite abattre les murailles érudites entourant sa musique. Il aspire à créer des paysages émotionnels riches en textures et à raconter les histoires de sa communauté, en capturant l’air du temps et en changeant les standards. Déterminé à suivre les traces des inventeurs et innovateurs noirs, il parvient à honorer la tradition sans être paralysé par cette dernière.
Tommy Emmanuel, CPG
Monument National, 29 juin, 20h00, Jazz Beat DoubleTree par Hilton
Le guitariste australien Tommy Emmanuel a réalisé assez d’exploits musicaux pour remplir plusieurs vies de façon satisfaisante. Ou du moins, ce serait le cas s’il était le genre d’artiste qui cesse éventuellement d’aspirer à plus encore. Aujourd’hui, il donne des centaines de concerts à guichets fermés à travers le monde chaque année. Tommy a développé un style de jeu de guitare solo qui couvre l’étendue de tout un groupe — la batterie, la basse, la guitare rythmique et solo, et une mélodie vocale simultanément. Pas d’échantillonnage numérique, pas de pistes préenregistrées, juste un homme et dix doigts.
BJ The Chicago Kid
Club Soda, 29 juin, 21h00, Les Couleurs SAQ
La route a été longue pour BJ the Chicago Kid. Après quatre mixtapes et un classique indépendant, il lance finalement son premier album sur une étiquette majeure (Motown), le moderne, mais foncièrement soul “In My Mind”. Vous avez déjà entendu sa voix partout toutefois, incluant des chansons des plus grands artistes de notre époque (Dr. Dre, Kanye West, Kendrick Lamar, Mary J. Blige, Kehlani, et le succès nommé aux prix Grammy de ScHoolboy Q’, “Studio”). Ses collaborateurs notables incluent aussi Vic Mensa, Chance The Rapper, Dom Kennedy, Freddie Gibbs, Ty Dolla $ign, Xzibit et plus récemment, OG Maco, Joey Bada$$ et Hannibal Burress.
Marianne Trudel & John Hollenbeck :
Dédé Java Espiritu
L’Astral, 28 juin, 18h00, Jazz d’ici La Presse +
L’heureuse rencontre créative entre la pianiste et compositrice Marianne Trudel et le batteur et compositeur John Hollenbeck a eu lieu il y a quelques années, alors que ce dernier se faisait un nom à Montréal. Un piano, une batterie, un millier d’idées. “Dédé Java Espiritu” plonge l’auditeur dans un panorama infini de couleurs et de rythmes. Là où les grooves accrocheurs, les mélodies envoûtantes, les sonorités surprenantes et la joyeuse spontanéité sont étroitement liés. Le nouveau duo lancera un album au printemps 2020.
Emie R Roussel Trio
L’Astral, 29 juin, 18h00, Jazz d’ici La Presse +
Lauréat du Prix Étoiles Stingray lors du festival de jazz de Halifax en 2018, du Félix de l’Album jazz de l’année en 2015 à l’ADISQ pour le troisième album « Quantum » ainsi que du Prix Opus 2013-2014 pour le Disque jazz de l’année avec le deuxième album « TRANSIT », le Emie R Roussel Trio s’impose comme un incontournable de la scène jazz canadienne actuelle et connaît depuis 2010 une ascension fulgurante. Formé de Emie R Roussel au piano, Nicolas Bédard à la basse et Dominic Cloutier à la batterie, le trio livre avec une fougue et une chimie indiscutables un jazz créatif et envoûtant. Le trio célèbre cette année ses 10 ans d’existence.
Bïa chante João Gilberto, avec Jordan Officer, Andréa Lindsay et Paulo Ramos
L’Astral, 2 juillet, 18h00, Jazz d’ici La Presse +
João Gilberto, le père de la bossa nova, est parti le 6 juillet 2019. De sa voix, Caetano Veloso a dit qu’elle était la seule chose plus belle que le silence. Bïa a appris son décès alors qu’elle était sur scène au Festival international de jazz de Montréal. Elle lui a dédié une chanson et des milliers de voix devant elle ont chanté avec recueillement et émotion. Un an plus tard, c’est tout un spectacle qu’elle veut lui dédier. « Desafinado », « Garota de Ipanema », « One note samba » : toutes les plus belles chansons du répertoire du grand Gilberto pour une soirée suave et belle.
Ezra Collective
L’Astral, 26 juin, 22h00, Le Club Heineken
Le quintette britannique Ezra Collective a lancé son premier album, « You Can’t Steal My Joy » au printemps 2019. Il s’agit du successeur du EP mariant les genres « Juan Pablo: The Philosopher » (2017). Artistiquement provocant, « You Can’t Steal My Joy » marie harmonieusement les sonorités classiques du jazz avec des rythmes afrobeat, hip-hop et dancehall afin de créer un son qui a permis à Ezra Collective de s’imposer comme l’un des groupes les plus excitants de la nouvelle scène jazz émergente du Royaume-Uni. Ezra Collective est formé de Femi Koleoso (batterie), TJ Koleoso (basse), Joe Armon-Jones (claviers), Ife Ogunjobi (trompette) et James Mollison (saxophone).
Shabaka Hutchings, Shabaka & the Ancestors
L’Astral, 27 juin, 22h00, Le Club Heineken
Au cours de la dernière décennie, Shabaka Hutchings s’est imposé comme une figure centrale de la scène jazz londonienne. Hutchings possède un esprit d’une créativité inépuisable, jouant au sein d’une variété de groupes, incluant la formation particulièrement spirituelle et puissante Shabaka & the Ancestors. Ce groupe puise dans son héritage sud-africain pour offrir sa propre version du jazz américain. Au début de 2020, le groupe sera de retour avec son très attendu deuxième album, qui paraîtra sur l’emblématique étiquette Impulse!, qui a lancé de nombreux disques de la légende du jazz spirituel John Coltrane.
KOKOROKO
L’Astral, 28 juin, 22h00, Le Club Heineken
KOKOROKO est un jeune octuor Afrobeat établi à Londres, qui est mené par la trompettiste Sheila Maurice-Grey. Ils jouent la formidable musique avec laquelle ils ont grandi, celle qui faisait danser leurs parents. Inspirées par Fela Kuti, Ebo Taylor, Tony Allen et les fascinantes sonorités provenant de l’Afrique occidentale, leurs performances honorent les maîtres qui les ont précédés. Ils se spécialisent en musique qui carbure aux cuivres qui font vibrer l’âme, avec des racines africaines et des nuances londoniennes.
Mark Guiliana BEAT MUSIC
L’Astral, 29 juin, 22h00, Le Club Heineken
Mark Guiliana s’est imposé comme l’un des batteurs les plus importants au monde. Il fait partie de la vague de batteurs qui créent un nouveau vocabulaire sur cet instrument, mariant virtuosité sur percussions acoustiques avec rythmes et programmation électroniques savamment déployés. Beat Music, le groupe électrique de Guilian, inclut divers invités, des grooves solides et une fusion synthétique/organique avec des atmosphères cinématographiques, le tout étant porté par l’ingéniosité sonore et la virtuosité percussive de Guiliana. Au printemps 2019, Motéma Music a lancé « BEAT MUSIC! BEAT MUSIC! BEAT MUSIC! », qui a été vastement acclamé. L’album a reçu une nomination aux prix Grammy dans la catégorie Meilleur album instrumental.
Flore Laurentienne
Cinquième salle, 1er juillet, 19h00
Mathieu David Gagnon travaille depuis longtemps dans l’ombre de projets remarquables. Arrangeur, orchestrateur, directeur musical ainsi que réalisateur, il est connu pour son travail sur les chansons de Klô Pelgag (coréalisation de l’année et album alternatif de l’année, ADISQ 2017). Puisqu’un homme portant autant de chapeaux doit aussi prendre le temps de se recentrer, Mathieu travaille depuis quelque temps sur ses propres compositions sous le pseudonyme Flore Laurentienne. Le mariage étrangement naturel entre l’orchestre à cordes et les synthétiseurs des années 60 et 70 nous transporte tantôt sur la route du fleuve, tantôt dans un souvenir.
ALA.NI
Cinquième salle, 3 juillet, 19h00
Écrit sur la route (entre Paris, Mexico, Los Angeles, le Royaume-Uni et New York, entre autres), ALA.NI a créé “ACCA” en superposant des centaines de pistes vocales, dont certaines imitent les sons de cuivres et d’instruments à cordes, en construisant un monde immersif et hypnotique qui brouille les lignes entre cordes vocales vibrantes, cordes frottées et roseaux soufflés. Comme pour son dernier opus “You & I”, avec “ACCA” ALA.NI pousse sa technique vocale à ses possibilités les plus éloignées. Pour la deuxième fois; concentrant son attention sur les rythmes et le groove, elle crée des airs rythmiques contagieux, plus inspirés de Dr. Dre et du légendaire artiste reggae Errol Dunkley que de Billie Holiday ou Sarah Vaughan. Constituant un ensemble à la fois brut et riche, « ACCA » est presque entièrement composé de voix humaines – le beatbox sert de percussion, et ALA.NI a abaissé sa propre voix en utilisant un octaviser par endroits pour créer l’illusion de la basse. De plus, le reste des éléments de percussion de l’album ont été créés en utilisant tout simplement des bouteilles de bière et des balles de tennis jusqu’au propre corps d’ALA.NI et les murs du studio d’enregistrement.
Tchavolo Schmitt
Le Gesù, 25 juin, 22h30, Jazz dans la Nuit
Tchavolo Schmitt est l’un des plus grands guitaristes de l’histoire du jazz manouche. Au fil de sa carrière, il a développé un style incroyable et il a enregistré de nombreux albums. Il a également participé aux films « Latcho Drom » et « Swing », réalisés par Tony Gatlif.
Brubeck Brothers Quartet
Le Gesù, 29 juin, 22h30, Jazz dans la Nuit
2020 marque le centenaire de la légende du jazz Dave Brubeck. Afin de célébrer sa vie et son héritage, les fils de Dave, Chris et Dan Brubeck, qui ont joué et enregistré avec leur père à partir des années 1970, ont conçu un spectacle multimédia avec leur propre groupe, Brubeck Brothers Quartet. Au sein de ce quatuor dynamique, Dan et Chris sont entourés par le guitariste Mike DeMicco et le pianiste Chuck Lamb. À travers des histoires racontées par ses films et la musique jouée par le Quartet, le concert invite les spectateurs à voyager à travers la chronologie de l’extraordinaire vie et carrière de Dave.
Coral Egan, Daniel Thouin, Yannick Rieu, Alain Caron et Paul Brochu jouent ‘Light as Feather’ de Chick Corea
Gesù, 4 juillet, 22h30, Jazz dans la Nuit
Coral Egan, Daniel Thouin, Yannick Rieu, Alain Caron et Paul Brochu présentent la musique de la première mouture du groupe Return to Forever de Chick Corea. Les albums « Return To Forever » et « Light as a Feather » qui fusionnent le jazz, la musique latine et hispanique, représentent certainement la période la plus mélodique du compositeur. Des pièces comme « 500 Miles High », « Captain Marvel » et bien sûr « Spain » font maintenant partie du répertoire typique de cette période musicale. Une musique naïve et joyeuse qui a traversé le temps et marqué l’imaginaire de plusieurs musiciens.
Pour tous les détails : montrealjazzfest.com. La 41e édition du Festival International de Jazz de Montréal se déroulera du 25 juin au 4 juillet 2020.
- Artiste(s)
- Ala.Ni, Ambrose Akinmusire, Ana Moura, Avishai Cohen, Bia, BJ The Chicago Kids, Coral Egan, Dave Holland, Dejohnette - Coltrane - Garrison, Emie R Roussel, Emilie-Claire Barlow, Ezra Collective, Flore Laurentienne, John Scofield, Marianne Trudel septet, Mark Guiliana, Petit Biscuit, Protoje, Riles, Shabaka & The Ancestors, Shabaka Hutchings, Taj Mahal, Tchavolo Schmitt, The Bad Plus, The Barr Brothers, The Brubeck Brothers Quartet, The Cinematic Orchestra, Tommy Emmanuel CGP, Woodkid
- Ville(s)
- Montréal
- Salle(s)
- Cinquième Salle, Gesù, Maison Symphonique de Montréal, Métropolis - MTELUS, Salle Ludger-Duvernay (Monument National), Studio TD (anciennement L'Astral), Théâtre Maisonneuve
- Catégorie(s)
- Jazz,
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