Pink Martini

Festival de Jazz de Montréal 2014 – Jour 4 | Pink Martini avec invité spécial The von Trapps à la salle Wilfrid-Pelletier

Pour cette 35e édition du Festival, la formation de Portland, abonnée aux guichets fermés, s’est offert deux représentations accompagnée des von Trapps. Une belle aventure qui avait commencé avec l’album Get Happy et mise à profit dans Dream a Little Dream, paru en mars dernier.

De retour à Montréal, le groupe Pink Martini a offert deux concerts qui affichaient complet à la Place des Arts, dans la prestigieuse salle Wilfrid-Pelletier. L’orchestre, constitué d’une dizaine de musiciens tous aussi talentueux les uns que les autres, la distinguée chanteuse principale China Forbes et son illustre chef et pianiste Thomas Lauderdale ont foulé la scène pendant un délice musical d’une centaine de minutes. Le concert mettait à l’affiche des pièces tirées de plusieurs oeuvres du groupe bien-aimé en plus de quelques titres du dernier album Dream a Little Dream, une collaboration avec les quatre petits-enfants de Werner von Trapp.

Pink Martini, photo par Marie-Claire Denis

Pink Martini, photo par Marie-Claire Denis

La première chanson a mis le ton à la soirée dans l’élégance de China Forbes, vêtue d’une magnifique robe de voilage rose munie de paillette. Déjà, la foule très captive ne voulait manquer aucune note des rythmes chauds qui s’arrimaient à merveille avec la température de la journée. Puis, la scène a pris des airs de cabaret dans un délectable mélange d’allemand et d’anglais de Ich dich liebe avant d’entamer un des plus grands succès du groupe Je ne veux pas travailler. La voix de la China était tout simplement envoûtante dans cette oeuvre dont le texte a été pigé du poème Hôtel de Guillaume Apollinaire. La température a monté d’un autre cran dans Dondé estas Yolanda? qui nous a subitement donné l’envie de se lever et danser.

Pink Martini, photo par Marie-Claire Denis

Pink Martini, photo par Marie-Claire Denis

Ensuite, la suave chanteuse a laissé place aux von Trapps, très honorés de partager la scène avec le groupe habitué du Festival. Formés de Sofia, Amelie, Amanda et August, ils ont uni leurs voix pour un premier tour de chant de quatre pièces. Allant d’un frais yodel au classique Dream a Little Dream, les quatre voix se mariaient joliment mais auraient eu avantage à se mêler un peu plus avec le band. Seul petit accroc de la soirée.

La scène s’est ensuite transformée en véritable piste de danse, dans une ambiance festive mettant en valeur quelques-uns des vertueux musiciens, s’échangeant une passe musicale entre chaque solo. Les danseurs ont ensuite redonner place à China Forbes qui a entamé Let’s Never Stop Falling in Love, succès issu du deuxième album. Puis, un magnifique morceau en croate dont le solo au violoncelle volait la vedette.

Pink Martini, photo par Marie-Claire Denis

Pink Martini, photo par Marie-Claire Denis

S’en suit en rafale une performance de crooner tout en délicatesse, un tango japonais avec les von Trapps, un tour de chant poignant entre le jeune quatuor et la suave China pour finalement terminer la soirée avec une reprise agréablement réussie de Fernando.

En rappel, un pur délice dans l’interprétation The Lonely Goatherd, le classique yodel issu de La mélodie du bonheur (The Sound of Music), comédie musicale inspirée de la biographie familiale de Maria Augusta Trapp. Avant de quitter, la bande, véritable juke-box d’influences multiculturelles, a littéralement fait lever la salle avec Brazil : une pièce incontournable concluant la soirée sur une formidable envie de danser.

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