Herman Dune

Critique concert: Herman Dune au Il Motore

Mercredi 18 janvier 2012 – Il Motore (Montréal)

Encore une soirée qui déchirait les fans entre deux bands d’intérêt; Real Estate à la Sala Rosa (voir notre compte-rendu) et Herman Dune au Il Motore. Ceux qui ont choisi de se rendre sur la rue Jean-Talon ont contribué à réchauffer cette petite salle qui était pleine à craquer pour accueillir le duo franco-suédois, accompagné de Ben Pleng à la basse.

Photo par Josée Schryer

En ouvrant avec Ah Hears Strange Moosic, pour poursuivre avec plusieurs titres de leur dernier album, tels que Tell Me Something I Don’t Know, In The Long Long Run et Lay Your Head On My Chest, Herman Dune nous a offert une soirée calme et sans artifice, mais surtout une prestation honnête et apaisante que l’on ne souhaitait pas nécessairement voir se terminer.

Bien que d’origine européenne, les membres du groupe Herman Dune composent une musique qui se rapproche étrangement d’une tradition folk américaine. Alors que l’on décrit pourtant leur son et attitude comme étant anti-folk, on semblait pouvoir y percevoir des mélodies à la Sam Beam, Collin Meloy ou même Doug Martsch.

Arborant bandana, blue jeans, bretelles ainsi qu’une Gibson Les Pauls, David-Ivar  semblait tout désigné à devenir le troubadour de Parc-Ex, celui qui nous ferait braver les trottoirs glacés de Montréal, par un frileux mercredi soir de janvier.

Belle soirée.

Photo par Josée Schryer

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