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Critique | At the Gates, Converge et plus au Théâtre Corona

Après avoir annoncé sa venue au Métropolis et finalement mettre ses souliers au Théâtre Corona, la tournée Decibel Magazine Tour s’est arrêtée à Montréal. Le mensuel américain spécialisé dans le heavy metal avait regroupé pour l’occasion des découvertes et des bons vieux classiques du genre.

Vallenfyre
La soirée de méditation commençait avec le « super band » qui donne dans l’extrême métal anglais, Vallenfyre. Le band est effectivement assez super et pas seulement parce qu’il nous ramène Gregor Mackintosh de Paradise Lost, mais parce que leur musique est dans la catégorie assez sélective de « vraiment trop hot ». Juste assez mélodique pour bercer l’oreille, juste assez pesante pour faire sortir le méchant. Au bar, c’était LE sujet de conversation presque toute la soirée.

Pallbearer
Le prochain band au programme se vaut le titre de déception de la soirée. Un trio qui n’a jamais fait de contact avec la foule parce qu’il était beaucoup trop occupé à se brasser la touffe en se regardant jouer de leur instrument. Bref, on ne va pas s’éterniser… le principe est assez simple. Il aurait vraiment dû y avoir une inversion au line-up des groupes avec Vallenfyre.

Converge

Photo par Karine Jacques

Converge. Photo par Karine Jacques

Quand Converge est arrivé par contre, le vent a tourné. Fidèle à leur habitude, dès les premières notes, ça a été de la brutalité à l’état pure et de la violence digne d’une gang de grévistes, mais sans le saccage. Ils ont mis la pédale au plancher, et il ne restait qu’à s’accrocher. Au parterre, c’était chacun pour soi. Seul point négatif, on a perdu le son du micro de Jacob (chanteur) pendant presqu’une chanson complète, mais de la façon qu’il l’a violenté pendant le set, ce n’est pas tant une surprise.

At the Gates

Photo par Karine Jacques

At the Gates. Photo par Karine Jacques

Pour finir la soirée, le band suédois légendaire At The Gates a pris les choses en main. Pourquoi jaser et perdre une toune au setlist quand tu peux seulement dire « thank you » ici et là. Surtout que At the Gates a pris le public et l’a mis dans sa petite poche d’en arrière en un temps record. Plusieurs avaient déserté les lieux après Converge, mais on comprenait rapidement que pour ceux qui sont restés, ce n’était pas un band qu’ils n’écoutaient qu’à l’occasion. C’était de vrais fans.

Une soirée vraiment très solide qui a permis à plusieurs rockeurs de faire aérer leur froc de cuir et sortir leur vieux chandail de métal. D’autres ont découvert des nouveaux bands, mais on a tous passé une soirée remplie de beaux souvenirs qui valent pas mal plus que le 50$ écrit sur le billet. Devil !

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