Il y a des soirs d’été où tout semble se suspendre. Où les corps vibrent au même rythme, où les souvenirs se gravent sous les feux d’artifice sonores et les éclats de lumière. Hier, le 30 juillet, au Festivent de Lévis, les scènes se sont transformées en un vortex électro où deux mondes se sont rencontrés: celui de Mike Demero, jeune étoile montante qui danse avec le public, et celui de Robin Schulz, géant allemand de la house tropicale, silhouette stoïque livrant un set millimétré sous une pluie de boucane et de flammes. Deux univers, une même énergie contagieuse. Et une foule qui, elle, n’a jamais cessé de bouger.