Flore Thery
Collaboratrice Pour rejoindre Flore: sybergurel@tznvy.pbzChansons pour filles et garçons perdus de Loui Mauffette | Road-trip enchanté au pays de la poésie québécoise
À l’occasion des 50 ans du CTD’A, il nous a confectionné un grand spectacle dédié à la poésie québécoise. « Chansons pour filles et garçons perdus » est « un show sur l’amour », dont le titre reprend celui d’un livre écrit par son père, Guy Mauffette, acteur, poète et animateur à radio Canada.
Twenty-Seven au Centaur | Une histoire d’amour agitée par la grande Histoire
Cette œuvre initialement composée pour l’Opera Theatre of Saint Louis fait revivre Gertrude Stein (1874-1946), écrivaine américaine et figure majeure de la vie artistique et intellectuelle parisienne, ayant fréquenté et encouragé Matisse, Picasso, Hemingway ou encore Fitzgerald. Les cinq actes de l’opéra se déroulent dans son Salon du 27 rue de Fleurus, où elle accueille les uns et les autres avec sa partenaire Alice B. Toklas.
Anne-Sophie Mutter à la Maison Symphonique | Prodigieux !
Une image reste, celle de la violoniste dont l’archet voltige, léger, dans une maîtrise parfaite de la technique et du son. Lambert Orkis et Anne-Sophie Mutter nous prouvent qu’un piano et un violon peuvent habiter l’espace d’une salle Symphonique avec autant de prestance que celle d’un orchestre.
Mozart selon Kent Nagano à la Salle Symphonique | Un musicien peut en cacher un autre !
La plupart des spectateurs pensaient sans doute écouter l’orchestre briller en interprétant la Sérénade n°12 en do mineur, l’ouverture de La flûte enchantée – dernier opéra de Mozart – et le concerto pour piano n°23 en la majeur. Ce fut le cas, mais la soirée a aussi réservé des surprises. L’ensemble des pièces de Mozart semblait servir d’écrin à la présentation de Siddhartha, poème symphonique du musicien montréalais Claude Vivier (1948-1983), inspiré du roman éponyme de Hermann Hesse (1877-1962).
Breach d’Alexandre Morin à Tangente | L’Océan à bout de souffle
Rendez-vous en mars prochain pour découvrir ce que le chorégraphe définit comme une « invitation à plonger dans une expérience sensorielle et à réfléchir à notre relation à la nature et au monde animal ».
Le Lac des Cygnes à la Salle Wilfrid-Pelletier | Pari risqué pour le Ballet National de Pologne
Reste à la fin une certitude : si le synopsis ne convainc pas complètement et si les décors ne sont pas à la hauteur (par goût ? par manque de moyen ?), la musique de Tchaïkovski et la qualité du corps de ballet semblent suffire largement à faire de ce ballet un spectacle éblouissant.
Pierre et le Loup à l’OSM | Comment initier les enfants à la musique symphonique ?
Dimanche 27 janvier, une foule de familles se rendait à la salle symphonique pour écouter Pierre et le Loup, conte musical composé par Sergueï Prokofiev (1891-1953) en 1936. Ce concert s’inscrit dans la série « Jeux d’Enfants » de l’OSM, destinée à éveiller les enfants à la musique symphonique.
L’OSM présente L’Amérique sous influence à la Salle Bourgie | Dialogues musicaux entre deux continents
Au programme, Lullaby pour quatuor à cordes de George Gershwin, Quatuor à cordes n°3 de Walter Piston, Two Pieces pour quatuor à cordes d’Aaron Copland et Quatuor à cordes en si mineur, op.11 de Samuel Barber. Ces pièces rarement jouées se situent aux confins de l’Europe et de l’Amérique, du classicisme et de la modernité.
Dvořák, Schumann et Schubert à la Maison Symphonique | Un concert épique sous le signe du Romantisme
Au sein de la Maison Symphonique, semblable à une coque de bateau ailée, le grand Kent Nagano ouvrait la soirée avec l’ouverture de la Harpe Magique de Schubert (1797-1828), avant de poursuivre avec le Concerto pour piano en la mineur de Schumann (1810-1856), et de conclure ce festival musical en dirigeant la 7e symphonie de Dvořák (1841-1904). Ce programme hautement romantique, place Schumann et Dvořák dans la lignée directe de Schubert, dans une expérience toute en contraste, opposant l’intimité du concerto de Schumann au caractère dramatique et grandiose de la symphonie de Dvořák.
Platonov, amour, haine et angles morts au Théâtre Prospero | Folie amoureuse et nihilisme du monde contemporain
Cette pièce qui contient les thèmes majeurs de l’œuvre de Tchekhov est un pari de mise en scène, à cause de sa longueur et de son écriture acrobatique. Angela Konrad a pu s’appuyer sur la traduction de François Morvan et André Markowicz pour relever le défi. Dans cette version de 2h sans entracte, elle resserre l’intrigue autour des personnages féminins, ayant pour but d’interroger l’expérience amoureuse moderne. Elle nous livre une adaptation définitivement contemporaine, marquée par la folie et le nihilisme, qui ne laissera aucun spectateur indifférent.