Le 27 et 28 novembre, l’OSM présente la Sérénade de Bernstein (1954) et la symphonie dite « romantique » de Bruckner (1874). Ces œuvres magistrales nous font apprécier l’orchestre dans toute sa diversité (cuivres, harpe, cordes, percussions).
Ce samedi 9 novembre, Edward Gardner, chef attitré de l’Orchestre Philarmonique de Bergen et futur chef de l’Orchestre philarmonique de Londres, ainsi que l’altiste de renommée mondiale Antoine Tamestit étaient réunis pour un concert exceptionnel. Ces deux musiciens ont enflammé la Maison Symphonique, pour la plus grande joie du public.
András Schiff, musicien hongrois né à Budapest en 1953, est tout simplement l’un des plus grands pianistes du monde. Il est connu en particulier pour ses interprétations de Bach. Après avoir collaboré avec de nombreux orchestres et chefs, il se consacre aujourd’hui au récital solo, à la direction d’orchestre et à la direction à partir de son instrument. Sa présence au Canada est rare, nous sommes donc très chanceux d’avoir pu en profiter !
En cette fin de festival, l’amphithéâtre Lindsay accueillait l’O.S.M., sous le signe de l’amitié entre deux des plus grands compositeurs du 19e siècle, Brahms et Dvořák. Bien que le programme soit bien connu, la soirée réservait encore des surprises.
Le maestro Nagano est arrivé avec du retard à la conférence de presse lançant la programmation de la saison estivale de l’Orchestre symphonique de Montréal : problèmes d’avions et de bagages pour le vénéré chef d’orchestre en constants déplacements sur la planète musique. Mais rien ni personne n’aurait pu l’empêcher de venir présenter son son avant-dernier été classique en tant que directeur musical de l’OSM. Et, à n’en pas douter une seconde, l’été sera chaud!
Une image reste, celle de la violoniste dont l’archet voltige, léger, dans une maîtrise parfaite de la technique et du son. Lambert Orkis et Anne-Sophie Mutter nous prouvent qu’un piano et un violon peuvent habiter l’espace d’une salle Symphonique avec autant de prestance que celle d’un orchestre.
La saison prochaine sera la 86e de l’OSM, et la 16e et ultime sous la direction musicale du chef d’orchestre Kent Nagano depuis son arrivée en 2004. Entre-temps, il aura dirigé quelque 600 concerts, démocratisé la musique classique pour la rendre accessible à tous, et fait résonner la réputation d’excellence de l’OSM à l’international. Alors, maestro Nagano, donnez-nous une seule bonne raison de partir?
La plupart des spectateurs pensaient sans doute écouter l’orchestre briller en interprétant la Sérénade n°12 en do mineur, l’ouverture de La flûte enchantée – dernier opéra de Mozart – et le concerto pour piano n°23 en la majeur. Ce fut le cas, mais la soirée a aussi réservé des surprises. L’ensemble des pièces de Mozart semblait servir d’écrin à la présentation de Siddhartha, poème symphonique du musicien montréalais Claude Vivier (1948-1983), inspiré du roman éponyme de Hermann Hesse (1877-1962).
Dimanche 27 janvier, une foule de familles se rendait à la salle symphonique pour écouter Pierre et le Loup, conte musical composé par Sergueï Prokofiev (1891-1953) en 1936. Ce concert s’inscrit dans la série « Jeux d’Enfants » de l’OSM, destinée à éveiller les enfants à la musique symphonique.
Au programme, Lullaby pour quatuor à cordes de George Gershwin, Quatuor à cordes n°3 de Walter Piston, Two Pieces pour quatuor à cordes d’Aaron Copland et Quatuor à cordes en si mineur, op.11 de Samuel Barber. Ces pièces rarement jouées se situent aux confins de l’Europe et de l’Amérique, du classicisme et de la modernité.