Festival International de Jazz de Montréal 2024 – Jour 2 | Virée photo de notre photographe crinqué!

Jour 2 du très populaire Festival de Jazz de Montréal : comme ce sera son habitude tout le long des festivités, notre photographe et amateur de jazz Pierre Langlois s’y trouvait. Retour en photo sur son tracé éclectique!

Wajdi Riahi Trio

C’est un beau moment que nous avons passé avec le trio de Wajdi Riahi, virtuose, mais pas trop, le trio nous a servi des moments tantôt rythmiques, tantôt lyriques. Habitée de nuances orientales, leur musique reste jazz et singulière. Le batteur, Pierre Hurty, est très présent, dynamique et précis tandis que le contrebassiste, Basile Rahola, est tout en finesse. Riahi est quant à lui poétique et sensible. Au fil des morceaux, on sent une nostalgie dans le choix de ses notes. Il nous a entre autres servi un chant arabe révélant une part plus vulnérable et fragile de sa personnalité artistique. Belle performance remplie de sourires et de connivence.

Adam O’Farrill’s Stranger Days

Musiciens dans la fleur de l’âge, les membres du quartet d’Adam O’Farrill, Stranger Days, nous ont servi une fusion électrisante entre la tradition du jazz et innovation moderne. On sent bien dans la musique du leader le riche héritage de son histoire familiale, mais aussi une envie de transcender celle-ci. Une performance stimulante et exaltante.

Aja Monet

Un très court arrêt au Studio TD qui nous a permis de constater que la poésie de Monet a son effet sur l’auditoire. On ne parle pas ici d’une poésie remplie de rimes et de codes, mais plutôt d’une version qui séduit par l’honnêteté émotionnelle et la puissance qu’elle véhicule. Aja Monet adhère à ce concept et aborde des sujets comme l’enfance, l’injustice sociale et la force de l’amour avec une douceur rare et un œil précis.