crédit photo: Marc-Etienne Mongrain
Karkwa

Critique Concert: Karkwa à Pop Montréal (deuxième point de vue)

Jeudi 30 septembre 2010 – Métropolis (Montréal) – Pop Montréal

Nos deux collaborateurs Jeanne Guèvremont et Mathieu Romero ont tous deux assisté à la prestation de Karkwa au Métropolis, dans le cadre de Pop Montréal. Voici ce qu’ils en ont retenu:


Karkwa, groupe récipiendaire du prix Polaris 2010, était sur la scène du Métropolis hier dans le cadre du festival Pop Montréal pour offrir une performance à faire taire les détracteurs.

Le public a eu droit à une première partie de qualité avec le folk, somekinda blues (sic) du montréalais Leif Vollebekk.  Son retour sur scène en compagnie de Karkwa lors du premier rappel était à l’image de l’ambiance amicale qui régnait dans la salle tout au long de la soirée.


Deux heures de bonheur!

Le groupe en tête d’affiche était heureux de retrouver ses fans pour la rentrée montréalaise de la tournée entourant son dernier album Les Chemins de verre.  Deux heures de performance, près de l’ensemble des chansons de leur dernier album, quelques incontournables (Échapper au sort, Le volume du vent), des éclairages hallucinants signés Mathieu Roy (Jorane, Patrick Watson, Daniel Bélanger, Karkwa), une acoustique presque irréprochable et une foule réceptive, bien que discrète, étaient au menu hier soir.

Bien que Les chemins de verre offre une écoute généralement calme et planante, les gars de Karkwa ont préféré rocker un peu le tout, sans toutefois dénaturer les pièces.

Rassurez-vous, 28 jours et Marie tu pleures sont restées les ballades qu’elles sont, pour satisfaire les auditeurs aux prises avec l’envie de fermer les yeux et de se laisser bercer par le son rock-pop-alternatif unique du quintet chouchou des québécois.

Karkwa sera de retour au Québec, après un mois d’octobre européen, à la salle Louis-Fréchette du Grand-Théâtre de Québec le 18 novembre et au Métropolis le 11 décembre. Amateurs de longue date ou mélomanes de passage, soyez-y!



Par Mathieu Romero

Récipiendaire du prix Polaris pour son album Les Chemins de verre, Karkwa était de retour sur les planches du Métropolis dans le cadre du festival Pop Montréal.

Des moments rafraîchissants

Bien que le quintet se contente de copier des groupes anglophones à la mode (Wintersleep, Plants & Animals), les membres s’affirment, créent, expérimentent et osent même les mélodies vocales.

Une musique plus spontanée et vivante enracine la salle à travers des hits du dernier album comme Moi-léger, La Piqûre, et L’Acouphène.

L’ensemble de la prestation s’avère à la fois passionnante et frustrante: le concert se révèle et se lève une chanson à la fois. En effet, l’adrénaline commence à monter au fur et à mesure que le concert progresse avec une suite successive de hits: Marie tu pleures, Le Volume du vent et Dors dans mon sang jouées successivement.

Il manque un petit quelque chose pour apaiser les âmes sensibles …. textes simplistes? Manque de ballades?


Un renouveau sur scène

Lors du rappel, Karkwa a invité sur scène Leif Vollebekk, l’artiste qui a assuré la première partie du spectacle, pour servir du blues et plonger le spectateur dans le milieu rural canadien. Efficace!!

Moments cocasses lorsque Louis-Jean Cormier a dû interrompre la chanson Échapper au sort à 2 reprises car il ne se souvenait plus des paroles.

En dépit d’un décor inexistant et d’un jeu de lumières ordinaire, ils seront pardonnés rapidement. Le concert a presque duré 2 heures et les gars étaient heureux d’être chez eux, ce qui se réfletait sur scène par des interactions amicales entre ceux-ci et la foule.

On aura la chance de les revoir au Métropolis le 11 décembre prochain. Un must-see!

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