crédit photo: Jean-François Desputeaux
The Flower Kings

The Flower Kings à l’Impérial Bell | Épatant sur toute la ligne!

Mercredi dernier, j’étais ravi d’assister au spectacle du groupe rock progressif suédois The Flower Kings qui est réputé pour ne faire que de très rares apparitions sur scène. En cette belle soirée chaude, rendez-vous du côté de l’Impérial Bell de Québec pour ma deuxième rencontre à vie avec ce mythique band pour leur tournée nord- américaine. Cette fois-ci, Roine Stolt (chanteur, guitariste) était accompagné par Zach Kamins (claviers), Mirko DeMaio (batterie), Hasse Froberg (chant, guitare) et Michael Stolt (basse).

C’est devant des spectateurs aux oreilles bien éveillées que The Flower Kings nous a offert une prestation des plus magistrale. Tout était parfait1 Un son extraordinaire et la musique…tout à fait géniale. Un rock progressif avec des élans psychédéliques, jazz fusion, folk. Une mosaïque musicale.

La voix de Roine Stolt était magnifique et son jeu de guitare à couper le souffle. J’ai bien aimé ses solos langoureux et planants et en parfaite symbiose avec Froberg qui, lui aussi, m’a impressionné par sa voix juste et puissante. DeMaio derrière ses percussions a été remarquable par ses prouesses athlétiques et que dire de Kamins et sa maîtrise des claviers qui viennent donner cette petite touche magique aux compositions de TFK. Michael Stolt m’a royalement subjugué par son agilité à faire littéralement couler les notes sur sa basse.

Un spectacle de près de deux heures sans entracte ou TFK nous a offert un bel éventail parmi les meilleures pièces de leur impressionnante carrière musicale. Des titres comme Church Of Your Heart, Garden Of Dreams, Big Puzzle, Retropolis, There Is More To This World et Stardust We Are ont été interprétées, ainsi que The Great Pretender et Funeral Pyres qui figurent sur leur plus récent album By Royal Decree sorti le 4 mars dernier, et finalement Compassion au rappel.

Chacune de ces petites merveilles durent en moyenne quinze minutes et les spectateurs n’ont pas hésité à chaudement les ovationner. Je suis retourné chez moi avec plein d’images sonores mémorables.

Notre seul bémol : le manque de synchronisation et la piètre qualité des éclairages; pour un photographe, c’est l’ultime déception.

 

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