Snails

Snails à la Place Bell | Complètement déjanté

La soirée du 7 décembre restera gravée dans la mémoire du Québécois Frédérik Durant, mieux connu sous le nom de Snails. Le DJ a été le premier artiste électronique québécois à jouer à la Place Bell. Ses fans, aussi appelés le vomitsquad, se sont déchaînés, tant au parterre que dans les gradins, alors que des effets visuels éblouissants accompagnaient les rythmes intenses et bourrés de basses faisant vibrer l’aréna dans son entièreté. Rusko, Jayceeoh et Hi I’m Ghost se sont chargés de faire grimper l’intensité en attendant Snails. Dommage que le son ait été aussi faible pour les premières parties.

 

Débuter en force (et ne jamais arrêter)

Un peu après 22h, les lumières se ferment enfin et l’écran sur scène s’allume ; les fans sont frénétiques et ont les yeux rivés sur ce qu’il y a devant eux. La vidéo d’ouverture fait grimper l’enthousiasme de la foule et l’énergie est palpable. Le deuxième écran, placée derrière le DJ, s’allume à son tour, permettant ainsi de voir Snails qui vient de faire son entrée sur scène. Il s’active sur sa console, laisse le rythme grimper et crie pour la première fois son fameux décompte avant le drop. Les basses explosent, des lasers s’allument, du feu sort du sol et les écrans affichent des animations colorées, éclatantes et stroboscopiques. Le message est clair : attachez vos tuques, ça va brasser.

Quelques minutes plus tard, les moments calmes continuent de se faire rares, voire inexistants et la foule en redemande. Question d’ajouter un autre élément de surprise, un escargot gonflable géant sort du devant de la scène et bondit au rythme de la musique. Les fans ne savent plus où donner de la tête, les stimulations viennent de partout et multiplient l’intensité grandissante du spectacle. La pyrotechnie bat son plein alors que les headbangers en première rangée du parterre se font ordonner de « briser la rail ». Les fans n’allaient pas laisser redescendre l’énergie de sitôt, Snails non plus d’ailleurs.

Bien qu’il soit parfois difficile de distinguer les chansons les unes des autres, certaines ont définitivement eu un effet supplémentaire lors du spectacle. Les titres comme To The GraveSNAILCLOPS ou encore Follow Me se démarquaient surtout par l’enthousiasme de la foule ou par les effets visuels. Un moment clé du spectacle a été lorsque Snails a fait venir son ami Liam Cormier sur scène pour chanter The Anthem. Les fans chantaient haut et fort les fameuses paroles « I ain’t afraid of god, I’m with the vomit squad ». Vers la fin du spectacle, la chanson Sledgehammer a également fait bonne impression. L’imposant wall of death commandé par le DJ a grandement contribué à rendre ce moment mémorable.

Snails plus reconnaissant que jamais

Tout au long de la soirée, Frédérik Durand a exprimé sa gratitude envers le public. Il a remercié les gens présents d’être aussi participatifs et d’être un aussi bon public. Sans prétention, le DJ a répété être le premier DJ québécois à faire un spectacle à la Place Bell. Il est aussi venu voir son public de plus près à quelques reprises en quittant sa console et en sortant de derrière l’écran semi-transparent.

Pour terminer le spectacle, après avoir remercié une fois de plus son public, le DJ montréalais a également pris un moment pour remercier sa mère, Mama Snails, mentionnant que c’est grâce à elle s’il en est là aujourd’hui. Un sourire de fierté au visage, Snails dédie la dernière chanson pour Mama SnailsI Will Always Love You de Whitney Houston. La foule chante à tue-tête, les lumières se rallument et les fans quittent graduellement, encore débordants d’énergie après une soirée éclatée et parfaite pour se défouler.

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