Situées en bordure de la rivière des Outaouais, les plaines LeBreton, s’étendent également jusqu’au cœur de la ville d’Ottawa. Les plaines doivent leur nom à John LeBreton, capitaine de l’armée britannique. On y présente différents évènements culturels, comme le Bluesfest d’Ottawa, des concerts de musique classique, et le Festival de la jeunesse d’Ottawa.
C’était un dur coup pour notre amitié. Lorsque mes boss du quotidien Le Droit m’avaient envoyé couvrir le show des Backstreet Boys, il y a 11 ans, je n’avais d’autre choix que de rapporter mon point de vue un peu dur au sujet du boys band que je jugeais dépassé. « Une flamme difficile à raviver », écrivais-je alors, prédisant la mort imminente des BSB (Je n’ai jamais été un très bon devin). Marie-Pierre ne l’avait pas trouvé drôle.
Le Bluesfest d’Ottawa se poursuivait vendredi et samedi avec notamment Alexisonfire, le Wu Tang Clan, Snoop Dogg, Pussy Riot et plusieurs autres artistes au menu. Notre photographe Greg Matthews s’y trouvait. Retour en photos sur le deuxième week-end du festival ottavien.
En zieutant les têtes d’affiche du Bluesfest d’Ottawa, plusieurs sont tentés de dire qu’il n’y a rien de blues à ce festival qui en porte pourtant toujours le nom. Mais quand on s’y attarde, on constate qu’il y en a toujours, et pas mal. C’est juste qu’il y a aussi beaucoup de pas-du-tout-blues. Et que ça donne des contrastes de foules et de genres musicaux souvent étonnants…
Quand un festival dure deux semaines, il faut s’attendre à ce qu’il y ait des journées un peu plus molos que d’autres. Ce dimanche, jour 4 du Bluesfest 2019, était une de ces journées. Heureusement y’avait The Killers et leur Las Vegas rock n’ roll extravanganza pour sauver le tout.
Si le rock des Glorious Sons aura ramené certains à la belle époque des cheveux longs et des solos de guit, c’est une toute autre capsule temporelle qui précédait leur performance.
On était plus circa 2000, de retour au temps où les écoles secondaires débordaient de toupets forgés au fer plat, d’eyeliner rouge et de snakebites. Oui, mesdames et messieurs, on a revécu notre période emo hier, AVEC FIERTÉ, alors que Taking Back Sunday enfilés les hits sous le soleil de plomb de la Capital City.
Jeudi, l’événement était lancé en grand avec probablement la soirée la plus pertinente de toute la programmation, puisque U.S. Girls, Charlotte Cardin, CHVRCHES, Nao, Zaki Ibrahim et Marie-Clo se produisaient toutes au cours d’une soirée conclut avec brio par le groupe britannique alt-J.
Pour seules dates estivales, Alt-J revient dans la région comme tête d’affiche de trois festivals, à savoir le Bluesfest d’Ottawa, le Festival d’été de Québec (FEQ) et le Festival International de Jazz de Montréal (FIJM). Jouant d’ailleurs deux soirées de suite à la Salle Wilfrid-Pelletier (2 et 3 juillet), le trio se réjouit de passer leurs »vacances d’été » au Canada pour jouer sur scène les plus illustres titres de leur répertoire. Entrevue avec l’un des membre du groupe mondialement connu, le claviériste et chanteur Gus Unger-Hamilton.
Les organisateurs du Bluesfest d’Ottawa ont annoncé aujourd’hui un ajout important à une programmation déjà relevée : le groupe indie rock anglais alt-J jouera sur les Plaines Lebreton le jeudi 4 juillet 2019.