La Licorne
Le théâtre de La Licorne, tout récemment rénové, propose deux salles afin de présenter encore plus de productions théâtrales. La Grande Licorne peut accueillir 175 spectateurs, alors que La Petite Licorne peut en rassembler 90.
Dirigié par Denis Bernard depuis 2004, La Licorne est le théâtre de résidence de la compagnie La Manufacture. Elle est située aux angles des rues Papineau et Mont-Royal à Montréal.
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Réouverture des salles de spectacle : Survol des théâtres qui reprennent du service
Dès le 7 février, les théâtres et salles de danse de la métropole pourront accueillir à nouveau leur public, à 50% de leur capacité (et pour un maximum de 500 personnes par représentation). Du côté des scènes musicales, très peu de nouvelles: beaucoup ont reporté leur programmation au printemps. Mais du côté du théâtre, ça se passe! Survol de la reprise des activités culturelles montréalaises.

Mythologie à La Licorne | Un récit qui mérite l’avant-plan
L’actrice, réalisatrice et auteure Sarianne Cormier signe et interprète Mythologie, une histoire flirtant avec l’autobiographie qui relate le parcours houleux des femmes de sa famille. Malgré un fond touchant et plein de sensibilité, certains aspects de la mise en scène et de l’interprétation détournaient parfois l’attention du récit principal.
Le théâtre La Licorne lance une programmation automnale 2020 sous le thème Rien de stagé
Les arts vivants sont bel et bien de retour! Après le Rideau Vert, voici que La Licorne dévoile à son tour une programmation automnale. Une pièce originale de La Manufacture ainsi que deux codiffusions animeront les lieux cet automne dans le cadre de cette première saison imaginée par le nouveau directeur artistique et général, Philippe Lambert. Tous les spectacles seront présentés dans la Grande Licorne, afin de permettre d’accueillir un peu plus de spectateurs tout en respectant les règles de sécurité sanitaire.
«La meute» par Catherine-Anne Toupin à La Licorne | Un buzz qui continue
« Voilà une écriture comme on les aime : forte, précise, profonde et qui a du souffle », répète fièrement Philippe Lambert, directeur artistique du Théâtre La Licorne. « La meute », pièce de Catherine-Anne Toupin, en est à sa troisième série de reprises au petit théâtre de la rue Papineau où elle a été créée en janvier 2018. Une pièce dont le succès populaire ne se dément pas, et continue même, si bien que « La meute » se retrouvera à l’automne 2020 sur la grande scène du Théâtre Jean-Duceppe de la Place des Arts.

Deux pièces pour Etienne Pilon | Peut-on être partout à la fois ?
La réflexion sur l’hyper-performance est bien conduite puisque le spectacle déploie plusieurs façons de vivre le temps : l’improvisation est créatrice et libère tandis que l’immersion permet de s’extraire et de toucher à une forme d’éternité. Seule l’hyper-performance gomme le temps jusqu’à l’oubli et semble destructrice.
La Queens’ de Jean Marc Dalpé à La Licorne | Heureusement qu’il y a Dominique Quesnel sur scène…
GFaut-il se débarrasser de son passé pour mieux orienter son avenir et se propulser dans une autre vie, ou bien rester fidèle à son patrimoine culturel et familial par souci de respect pour ses origines et sa culture? C’est la question que pose a priori La Queens’, la nouvelle pièce de Jean Marc Dalpé, un auteur franco-ontarien qui vit au Québec pour mieux parler des francophones du Nord de l’Ontario qui se battent pour ne pas perdre leur identité et se voir effacés avec le temps dans la mer canadienne anglophone qui les gruge de l’intérieur.
Entrevue avec David Boutin pour La Queens’ à La Licorne | La survivance des Franco-Ontariens en jeu
Souriant, détendu, affable, David Boutin ne connaît pas le trac. Même à quelques jours de la première de La Queens’ (ce mardi soir à La Licorne), la plus récente pièce de l’auteur franco-ontarien Jean Marc Dalpé, il s’amène en entrevue avec un calme renversant. Il faut dire qu’il est en terrain connu : c’est lui déjà qui jouait le personnage de Cracked dans le fameux Trick or Treat de Dalpé, dont l’adaptation lui a valu une nomination aux Gémeaux en 2001.
Perplex(e) à la Licorne | Mais que contient ce colis?
Si l’expression « perplexe » porte une connotation péjorative plus souvent qu’autrement, la pièce du même nom présentée à la Licorne jusqu’au 14 décembre prochain prend plutôt la forme d’un sympathique embrouillage des procédés théâtraux et de la « réalité » qui nous est présentée en spectacle. Retour sur un festival de mises en abîmes, une vibrante embrassade avec l’incohérence.
Bonne retraite, Jocelyne de Fabien Cloutier à La Licorne | Pas tant que ça!
En résidence d’écriture pour la deuxième fois à La Licorne, il nous arrive avec Bonne retraite, Jocelyne, une coproduction qui n’en finit plus d’ajouter des supplémentaires, face à un inexplicable engouement du public suivant la vague sans paraître se poser franchement la question : est-ce que c’est si bon que ça?

Chroniques d’un cœur vintage (Les mots des autres) | Un seul en scène intime, entre humour et douce mélancolie
Dans ses textes domine un thème majeur, la cruauté des relations sentimentales, dont le schéma semble se répéter à l’infini : renaissance de l’espoir, ranimation du corps et de l’esprit, avant une fin abrupte et douloureuse. Face à ces désillusions, les « mots des autres », et particulièrement ceux des auteurs qu’elle chérit font office de remède.
