
Rock en Seine 2017 | Du bon et du moins bon
Pour sa 15e édition, Rock en Seine nous préparait de bonnes surprises mais aussi du réchauffé. Malgré tout, l’édition était réussie dans son ensemble même si le public, lui, n’était pas toujours agréable. Au tour du deuxième jour.
Jour 2 – Hommage et résurrection
Nous voilà démarrant sur les chapeaux de roues pour cette 2e journée. Encore une fois, une petite découverte sympathique a débuté les festivités. DBFC, un collectif parisien qui marie les guitares et les sons de club. Ca fonctionne bien et il ne leur manque qu’un tube pour rencontrer le succès.
Suivent les Band of horses qui ont donné un concert régulier mais pas fou non plus. Si les premières chansons peinent à convaincre malgré l’enthousiasme du groupe, les derniers titres, plus mélancoliques, accrochent plus. Correct sera le mot.
Un peu de musique en français dans ce flot anglophone ne fait pas de mal. Surtout quand c’est un Québécois comme Peter Peter qui vient sur scène. Moins torturé que pour d’autres concerts, ce presque Parisien (il vit dans la capitale française aujourd’hui) a assuré son concert en jouant principalement des morceaux de son dernier album Noir Eden. Plus électro et plus rythmé, cet opus a le mérite de faire danser, et en français s’il vous plaît.
Après les Écossais le vendredi, ce sont les Canadiens qui prennent les manettes le samedi. Avec un Taylor Kirk aux allures de cowboy, Timber Timbre a installé une ambiance tortueuse à Rock en Seine. Doucement, le groupe a fait fonctionner l’alchimie entre les instruments, profonds, et la voix basse du chanteur. Avec en plus la présence d’un saxophoniste sur deux titres. C’est enivrant, triste parfois et de plus en plus rock. Le tout est monté crescendo pour un final en beauté.
Ils l’ont fait. Pourtant, cela n’a pas dû être facile. Her, marqué récemment par la mort du co-fondateur du groupe, Simon Carpentier, le 13 août (à 27 ans), a voulu continuer sa tournée. Pour lui rendre hommage et parce que c’était une promesse. Le concert fut un moment de catharsis pour le groupe qui s’est déchaîné sur ses titres pop-soul. On sent l’émotion, l’envie de tout donner après cet événement terrible. Le public est conquis, et danse sur des morceaux comme Quite Like ou Five minutes. Un hommage accompli.
C’est un peu la résurrection du moment. Lee Fields, 66 ans, fameux chanteur jazz-blues américain, est revenu sous les projecteurs. Sur scène, c’est un véritable spectacle, tout ce qu’on aime dans le jazz de cet acabit : The Expressions qui est un ensemble parfait, cuivres, batterie et clavier remarquables, et un chanteur en pleine forme venu faire la fête avec les festivaliers. Ça swingue, ça flirte aussi parfois et ça fait un bien fou d’entendre cela en festival. Chapeau au chanteur d’avoir réussi à faire bouger le public de Rock en Seine !
« Salut les petits poulets ! » Belle accroche pour entamer un concert en compagnie des punks de Frustration. Sur la scène, ça grince de partout, les guitares fusent, le chant se fait de plus en plus froid, lugubre. Fabrice Gilbert, le chanteur, en chemise, presque cravaté, a le don d’effrayer de par son air et sa voix. Les musiciens autour de lui donnent tout pour augmenter encore le rythme et faire tourner les têtes des festivaliers en quête de rock et de punk bien huilés.
On termine la journée comme on l’a commencée : sur les chapeaux de roues.
Lisez la suite, pour le dernier jour de Rock en Seine :
- Artiste(s)
- Band of Horses, Beach Fossils, Cannibales, DBFC, Franz Ferdinand, Frustration, Her, Lee Fields & The Expressions, Mac DeMarco, MØ, Peter Peter, Slowdive, Témé Tan, The Jesus and Mary Chain, The Lemon Twigs, The xx, Timber Timbre, Ty Segall
- Catégorie(s)
- Alternatif, Chanson, Electro, Festival, Folk, Garage rock, Indie Pop, Indie Rock, Jazz/Blues, Pop, Post-punk, Post-rock, Psychedelique, Punk, Rock, Shoegaze,
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