Retour sur le Party Envol et Macadam de la St-Jean 2014 à Québec

C’est bien connu: une fois que tu as vu un spectacle de la St-Jean, tu les as tous vus. Heureusement pour les fans de musique, Envol et Macadam organise depuis quelques années un party alternatif au concert présenté sur les Plaines. Le tout, gratis! En effet, la section des Plaines à la hauteur du Concord devient le temps d’une soirée un grand party à ciel ouvert. Et avec la radieuse température qui régnait sur Labaumeland en ce 23 juin, aucune raison de ne pas aller festoyer.

Arrivé tardivement sur les lieux, votre collaborateur s’est dirigé vers la scène Tremblay pour attraper un bonne partie de la prestation de Ponctuation. Ce duo « drum-guit » ne bénéficiait pas d’une bonne sonorisation, malheureusement. Bien qu’ils ne soient pas aussi chaotique que les Japandroids de ce monde, le groupe aurait mérité un peu plus d’amplification pour leur rock garage. Concert énergique tout de même.

On profite de la pause pour aller explorer les lieux. Décidément, il y a de tout pour tout le monde. Sous la tente (la scène Jägermister) le rock/punk rock semble être à l’honneur. On se dirige vers la tour Martello (vestige de la colonisation britannique. Après tout, nous sommes sur les Plaines!) pour voir que cette dernière a été intégrée au décor de la scène électro. À côté, d’autres tentes avec grosso-modo le même style de musique. Beaucoup de monde présent pour danser.

 

Duchess Says et la gouache

On retourne là où ça brasse. Duchess Says prennent place passé minuit pour un 45 minutes intense. Le groupe est à la hauteur de sa réputation. Annie-Claude chante, beugle, danse, se promène dans la foule et invite des gens sur scène. Nous retournons à la maternelle le temps de jouer avec de la gouache. Rien de moins. Plusieurs spectateurs ressortent du devant de la scène couverts de peinture bleue ou rose après avoir été aspergés par la chanteuse en transe. Seul point faible: à nouveau, le son n’était pas à la hauteur. Probablement dû aux règlements municipaux pour le voisinage.

On retourne se promener parmi les festivaliers de moins en moins sobres. Cela dit, pour ceux qui s’inquiètent, la St-Jean à Québec n’est plus la beuverie d’il y a plusieurs années. D’autant plus que les gens présents semblaient l’être pour la musique avant toute chose. Sauf certains cadavres alcoolisés ici et là.

Pause touristique et conseil d’ami pour votre prochaine visite à Québec: ne jamais, JAMAIS, vous asseoir autour des arbres et arbustes sur les Plaines. Vous êtes les bienvenus.

 

We Are Wolves

We Are Wolves commencent leur set autour 1h30 du matin, toujours sur la scène Tremblay. La prestation a de toute évidence été ruinée par des problèmes techniques. Le groupe est quand même bien rodé, mais le rythme du spectacle est inégal.

On décide d’aller voir Irish Moutarde pour terminer la soirée. Pas très « musique québécoise », comme choix pour clore la soirée rock, mais l’aspect festif du groupe de Québec est contagieux. Les gens dansent, se lancent partout et la Tremblay coule à flot. Pour les avoir vu dans un bar il y a quelques années, les gars (et la fille) semblent beaucoup plus à l’aise sur une grande scène. Le tout se termine à 3h00 avec I’m Shipping Up To Boston, au grand plaisir de tous.

La musique électro semble avoir continué une bonne partie de la nuit. Mais pour votre collaborateur, le repos du guerrier était plus que nécessaire. C’est donc entouré de plus de policiers que de fêtards que l’auteur de ces lignes s’est dirigé dans les rues de Québec vers son St-Roch d’adoption.

Non, la Fête nationale n’est plus ce qu’elle était. Heureusement, il reste des alternatives musicales comme la St-Jean d’Envol et Macadam.

Bonne St-Jean!

Vos commentaires