crédit photo: Marc-André Mongrain
Sum 41

Notre relation à Sum 41 en 5 moments marquants

Le groupe pop-punk canadien Sum 41 a annoncé qu’il allait tirer sa révérence bientôt. Mais pas avant d’avoir donné plusieurs spectacles d’adieu dans divers lieux cet été au Québec, ainsi qu’à la Place Bell de Laval le samedi 25 janvier 2025, avec Pup et Gob en première partie. Les billets sont maintenant en vente. Au fil des quinze dernières années, l’équipe de Sors-tu? a abondamment couvert les activités de Sum 41 en assistant à une dizaine de concerts, en plus de réaliser plusieurs entrevues avec ses membres. Avant de leur dire adieu avec un dernier concert qui promet d’être émotif et explosif, voici cinq moments marquants de notre relation avec le groupe Sum 41.

1. Sum 41 au Vans Warped Tour en 2010

Vous vous souvenez du festival punk Vans Warped Tour ?

En décembre 2009, lors des tous premiers balbutiements de notre site, on apprenait que Sum 41 allait faire partie de l’édition 2010 du Vans Warped Tour qui passait en juillet au parc Jean-Drapeau, soit quelques semaines avant la parution de leur album Screaming Bloody Murder (dont ils n’avaient joué aucune chanson).

Non seulement c’était l’une des premières nouvelles couvertes par Sors-tu?, mais notre toute première photographe Karine Jacques avait couvert l’événement huit mois plus tard.

« Aujourd’hui des vétérans de la musique punk-rock, Sum 41 n’avait rien à prouver, seulement des vieux fans à amuser, soulignait-elle. Les membres s’en sont donné à coeur joie dans une prestation constante et dynamique. »

* Photo par Karine Jacques.

Huit ans plus tard, notre photographe Ulysse Ramsay assistait à son tour à la toute dernière édition du Vans Warped Tour, qui ne passait plus depuis plusieurs années à Montréal. Il dut donc se rendre au Connecticut pour voir la dernière mouture du mythique festival en 2018 et, évidemment, Sum 41 en faisait partie!

2. Notre première entrevue avec Sum 41 en novembre 2012

En marge de leur passage au Métropolis et à l’Impérial de Québec en novembre 2012, dans le cadre d’une tournée soulignant les dix ans de leur troisième album studio, Does This Look Infected ?, le bassiste Jason « Cone » McCaslin et le batteur original Steve Jocz (qui allait quitter le groupe un an plus tard) ont accordé une entrevue à notre collaboratrice Maelle Ramsay (qui est, incidemment, la fille du susmentionné photographe Ulysse Ramsay!).

L’album de 2002 est toujours demeuré un classique du groupe, et les deux membres n’hésitaient pas à admettre que « chaque fois que nous sommes en tournée, cet album semble être le favori des fans. Ils n’arrêtent pas de nous demander de jouer No Brains et Mr. Amsterdam, et toutes ces chansons que nous avons écrites il y a 10 ans. »

On en est aujourd’hui à plus de 20 ans… et c’est encore le cas! Et ce, partout dans le monde. Lors de la récente tournée au Japon, le groupe jouait plus de chansons de Does This Look Infected? que de n’importe quel autre album, selon Setlist.fm.

Un classique demeure un classique.

* Photo par Maelle Ramsay.

3. Sum 41 en festival à Montebello et à Paris 2016

Vous vous souvenez du Rockfest? [N.D.L.R.: Ok, on ne fera pas ça à tous les festivals disparus, promis!]

En 2016, le populaire festival punk-métal-rock-alternatif de Montebello accueillait une solide brochette d’artistes établis, dont Blink 182, The Used, Puscifer, Cannibal Corpse, Insane Clown Posse, Jane’s Addiction, Twisted Sister, NOFX et… Sum 41! Notre photographe Greg Matthews avait capté d’innombrables moments marquants avec sa caméra.

* Photo par Greg Matthews.

Mais Montebello n’était pas la seule ville où nous avons vu Sum 41 en festival, cet été-là. Notre collaborateur Théophile Hladky assistait aussi à leur performance lors de Rock En Seine, près de Paris. Un peu cynique, notre fidèle « music snob » français avaient des attentes un peu basses pour le groupe qu’il jugeait bêtement nostalgique… mais qu’il a finalement apprécié en spectacle!

« À la surprise générale, les Américains (sic, oups) ne déméritent pas. L’énergie, la complicité entre les musiciens est à son comble : la bande de Deryck Whibley montre toujours autant d’aisance sur scène. Le public de grands nostalgiques saute, s’amuse, et s’égosille comme pendant ses jeunes années sur The Hell Song, Still Waiting, et In Too Deep. Les mauvaises langues n’ont qu’à bien se tenir, Sum 41 est bel et bien de retour. »

4. Entrevue avec Deryck Whibley en 2019

En 2019, en marge de la parution de leur septième album Order in Decline, Sum 41 annonçait un spectacle au festival Rock La Cauze, à Victoriaville.

Il n’en fallait pas plus pour que notre collaborateur Pascal Sain, fan invétéré du groupe canadien, sollicite une entrevue avec le groupe. Le leader Deryck Whibley a accepté l’invitation.

Whibley constatait notamment un fait qui s’avère toujours :

C’est amusant, car de notre point de vue de la scène, c’est comme si rien n’avait changé. Nous voyons beaucoup de gens vraiment jeunes qui ont autour de 15 ans jusqu’à la mi-vingtaine dans nos concerts.

C’est ce qu’on risque de voir à la Place Bell en janvier 2025 aussi, six ans après cette entrevue!

* La foule au Parc de la Francophonie lors du passage du groupe au FEQ 2018. Photo par Eliott Garn.

5. Convaincre le boss en 2022

Sans nécessairement être un fervent adepte de pop-punk, notre rédacteur en chef Marc-André Mongrain a finalement assisté à son premier spectacle de Sum 41 à l’été 2022. C’était dans le cadre de leur passage au Bluesfest d’Ottawa, lors d’une soirée à forte teneur en punk. Et sans surprise, le groupe a su le convaincre…

« Suivait Sum 41, et j’ai immédiatement compris pourquoi les photographes de concert aiment autant les shows punk comme ceux-là, écrivait-il. Ces gars-là savent comment bouger, se placer, faire des gestes exagérés, pointer la foule, etc. Et ils ont des petits piédestaux pour se mettre en évidence chacun leur tour. Ça dirige le regard. »

On le dit pas assez, mais des groupes comme Sum 41, ça excelle en mise en scène. C’est comme un ballet de sympathiques pitreries, avec en bonus un gigantesque squelette gonflable en arrière-plan, qui lève quatre doigts d’une main, et le majeur de l’autre (signe de 41, comme dans Sum 41). Fort. Très fort.

* Photo par Marc-André Mongrain.

Alors voilà que l’aventure tire à sa fin. Il reste encore quelques occasions de voir à l’oeuvre Sum 41 cet été en festivals. Mais le coup de grâce, la grande célébration d’adieu, ce sera à la Place Bell le 25 janvier 2025. Les billets sont présentement en vente par ici.

Et vous devinerez que Sors-tu? y sera!


Cet article a été produit en collaboration avec evenko.

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