PS I Love You

M pour Montréal – Jour 2 | PS I Love You, Mac Demarco, Young Galaxy et No Joy

15 novembre 2012 – Sala Rossa (Montréal) 

Jeudi soir avait lieu la deuxième vitrine de la Sala Rossa pour le festival M pour Montréal. Cette fois, on retrouvait les ontariens PS I Love You, Mac Demarco, Young Galaxy et No Joy

No Joy

Le jeune groupe montréalais No Joy a envoyé les festivités avec sa musique rock alternative légèrement chaotique. On n’entendait pratiquement pas la voix de la chanteuse et on sentait que le groupe manquait d’expérience et de maturité, les trois filles à l’avant-scène se cachant constamment derrière leur crinière ou tournant le dos au public.

Leur clin d’oeil aux premières saisons de Degrassi, en projection derrière eux, était par contre bien pensé. Le mariage des images adolescentes à leur musique, aussi fortement teintée d’un esprit adolescent amenait un petit je-ne-sais-quoi de plus à leur prestation.

Young Galaxy

C’est ensuite à la dream pop de Young Galaxy qu’on avait droit. Et les problèmes techniques semblent récurrents à la Sala Rossa ces jours-ci. Après les difficultés de Mozart’s Sister la veille, le quintette a semblé avoir du mal à trouver la bonne configuration, mais tout s’est replacé après la première chanson.

Le groupe a offert une nouvelle chanson à paraître sur leur nouvel album en plus de ses plus vieux succès plus dynamiques qui ont réussi à en dégourdir quelques-uns. Une bonne performance bien balancée dans l’ensemble, mais il semble qu’on aurait pris plus de jus, d’énergie.

Un changement à l’horaire

PS I Love You a ensuite été devancé puisque l’illustre Mac Demarco n’était pas encore arrivé et a finalement clôt la soirée. Grimaçant et rotant allègrement au micro, on imagine que le retard de Demarco ne faisait que compléter son personnage irrévérencieux qui ne se prend pas au sérieux. Il a pourtant le sens du rythme et ses influences bluesy et rock n’ roll ne sont pas désagréables à l’oreille.

PS I Love You a pour sa part eu l’effet de soulever la foule. Le duo guitare-batterie originaire de Kingston réussit toujours à nous surprendre malgré le look de nerd de Paul Saucier qui s’avère pourtant un guitar hero incontestable et l’air stoïque de son acolyte, le sérieux Benjamin Nelson.

On ne se lasse pas des solos épiques de Saulnier et des passes rythmées de Nelson qui, à deux, arrivent toujours à créer un son bien rempli. Disons qu’on en aurait pris pour encore une heure ou deux.

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