Agora de la Danse

Agora de la danse dévoile sa programmation hiver-printemps 2017 à l’édifice Wilder

Agora de la danse et Tangente présentaient la semaine dernière leur programmation hiver-printemps 2017 lors d’un événement de presse conjoint visant également à souligner l’ouverture du tout nouveau lieu de l’Édifice Wilder. Au-delà de l’émerveillement suscité par ce nouveau temple de la danse contemporaine au coeur du Quartier des Spectacles, l’Agora proposait un menu de spectacles à l’avenant en vue des prochains mois, tout comme Tangente. Décidément, il y aura des oeuvres de qualité à voir en ce lieu digne des grands événements. Aperçu de ce qui s’annonce de février à mai 2017 pour l’Agora de la danse.

Première chose qu’on constate dans tout ce renouveau, c’est que l’Agora de la danse a profité de cet emménagement majeur pour renouveler son identité visuelle.  Nouveau logo, nouvelle image de marque, nouveau site web. C’est véritablement un nouveau départ pour ce diffuseur qui opérait depuis 25 ans sur la rue Cherrier.

Côté programmation, les jeunes chorégraphes se partageront le menu avec les vétérans dans une programmation diverse mais tout à fait au diapason de la mission de l’Agora de la danse.

Animal Triste, «une œuvre sur la condition humaine» signée Mélanie Demers, donnera le coup d’envoi de la saison du 22 au 25 février. Les interprètes Marc Boivin, Francis Ducharme, Chi Long et Riley Sims se partageront la scène pour cette première production à fouler les planches du Wilder.

L’événement gratuit Bouge Anyway reviendra une fois de plus cette année lors de la Nuit blanche (le 4 mars à 21h), mais cette fois à bord du Wilder. Les danseurs contemporains et urbains s’affronteront et se feront parfois complice lors de cette quatrième édition de cette «dance battle» dynamique et actuelle. Belle occasion pour le public jeune adulte de découvrir ce nouveau lieu et se convertir peu à peu aux bienfaits de la danse.

Family Dinner suit, avec les interprètes «à table» et le chorégraphe «en cuisine», un concept de « souper dansé » pour le moins intrigant. On indique que l’expérience inclut un souper trois services avec vin et qu’il n’y a que 10 billets par représentation. C’est du 6 au 9 mars. Une version «distillée et réarrangée » inspirée des gestes des interprètes captés au cours des premières représentations sera ensuite proposée le 11 mars.

La Colombienne Lina Cruz (Productions Fila 13) collabore avec le Throwdown collective pour un duo de créations, Tic-Tac Party + YLEM, du 15 au 18 mars. On dit de ces deux oeuvres qu’elles ont en commun de traiter du «cycle des choses, du temps et de la vie».

 

Titre intrigant du côté de la Montréalaise d’origine hollandaise et autochtone Daina Ashbee, avec son solo When The Ice Melts, Will We Drink The Water ?, présenté du 29 mars au 1er avril. On y traite de la représentation du corps de la femme d’aujourd’hui. Ce spectacle lui a valu un Prix de la danse de Montréal 2016, soit le Prix du CALQ – meilleure œuvre chorégraphique de la saison artistique.  Elle récoltait également le Prix Découverte Agora de la danse/Tangente pour son oeuvre Unrelated.

Le printemps verra aussi le retour sur scène de Sylvain Émard dans un solo après 15 ans d’absence ! Le chorégraphe et interprète présentera un tout nouveau solo intitulé Le Chant des sirènes du 5 au 8 avril.

Parlant de retour, Marc Béland renouera aussi avec la scène dans le solo Bailarinas, de la chorégraphe Sònia Gómez, du 3 au 6 mai. « C’est le hasard des rencontres qui m’a fait connaître Sonia Gomez, et j’ai été conquis par son travail. Je me sens bien devant ce retour en danse, car j’ai moins à faire mes preuves. J’ai encore la forme, je crois, j’ai gardé le rond chaud… », confiait Marc Béland, qui était aussi présent à la rencontre de presse, selon ce que nous rapporte notre collaborateur Gilles G. Lamontagne.

Isabelle Van Grimde plongera pour sa part ses interprètes dans un environnement visuel interactif orchestré par une partition musicale jouée en direct lors de son oeuvre Symphonie 5.1 du 19 au 21 avril, alors que Manon De Pauw et Pierre-Marc Ouellette exploreront un croisement entre les arts visuels et la danse lors de l’intrigant Cocons somatiques du 26 au 29 avril.

De plus, hors des murs de l’édifice Wilder, Paul-André Fortier proposera 15 X La Nuit, spectacle offert gratuitement sur la Place des Festivals à tous les soirs du 22 avril au 6 mai. L’interprète Naishi Wang dansera donc quinze soirs consécutifs dans le Quartier des spectacles lors de ce spectacle ouvert à tous.

La saison hiver-printemps de l’Agora de la danse se conclura avec un spectacle pour jeune public, soit Conte de faits, une création de Dominique Porte présentée une seule fois le 13 mai à 16h.

Voilà là une programmation qui donnera envie aux habitués de la danse de rejoindre l’Agora de la danse dans son nouveau domicile, et qui contribuera sans doute à convertir de nouveaux adeptes.

Plus de détails et billets par ici : www.agoradanse.com

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