La Grosse Lanterne 2017 | Un festival dans une classe à part
Si vous n’étiez pas à la Grosse Lanterne ce week-end, vous avez sans doute raté le rendez-vous de l’été. Plusieurs des artistes québécois les plus hot cette année, de Charlotte Cardin à Dead Obies, en passant par Geoffroy, Gabrielle Shonk, Busty and the Bass, Beyries et Émile Bilodeau (et encore tellement plus) étaient réunis à Béthanie pour la 4e édition du festival présenté en plein milieu du bois.
Si la température avait laissé un bémol sur l’édition 2016, on n’aurait pas pu demander mieux cette année. Les conditions étaient parfaites pour tous les festivaliers qui campaient sur le site, en bordure de la rivière Noire, un espace magnifiquement aménagé.
Au-delà de la musique et de l’expérience en plein-air, c’est l’ambiance qu’on retrouve à la Grosse Lanterne qui permet au festival d’être dans une classe à part de tous les autres. Sans électricité et avec à peine un tout petit peu de réseau cellulaire, on déconnecte totalement du train quotidien et on se laisse transporter par cette vibe tout à fait unique. Pas mal tous les artistes qui se sont présentés sur la scène de la Clairière ou de l’Auberge l’ont d’ailleurs souligné.
Même si c’est un festival, il y a une intimité incroyable et une communion entre toutes les personnes qui sont là. On est loin des foules de plusieurs milliers de personnes et c’est parfait comme ça.
Les membres de l’organisation s’assurent de rendre le tout impeccable, même s’il y a eu de légers accrocs (guichet ATM non fonctionnel pendant quelque temps notamment, selon des commentaires entendus). Il y a de l’animation toute la journée (courses de poches de patates, Jenga géant, etc.), du lever jusqu’au coucher et ils trippent autant que tout le monde qui est venu assister au festival.
Après les spectacles, on peut autant aller sur le « dancefloor » avec les DJ présentés par Piknic Electronik qu’aller autour de l’un des feux pour se réchauffer, chanter en choeur et manger des guimauves.
Et le plus incroyable, c’est que pour un festival en forêt, il y a étrangement peu de moustiques! Même si on était armé d’un chasse-moustique régions sauvages, on n’en a pratiquement pas eu besoin.
Et la musique ?
Avec tous les artistes qui étaient réunis à la Grosse Lanterne, on pouvait s’attendre à quelque chose de magique. Même s’il y en avait de tous les genres (hip-hop, folk acoustique, pop atmosphérique, rock, etc.), ça se mélangeait bien.
On est arrivé un peu trop tard le vendredi (les perfos commençaient à 16h) pour profiter de chacune d’elles, mais Franklin Electric et Charlotte Cardin ont livré la marchandise pour lancer les festivités. Tire Le Coyote, Beyries et Émile Bilodeau les précédaient.
Parmi nos coups de coeur de cette édition, Busty and the Bass en est assurément un. Ils sont neuf sur scène, laissant une belle place à une section de cuivres, et ça donne un mélange de big band, d’électro, de soul et de hip-hop.
Geoffroy, l’un des coups de coeur de l’année 2017 avec son album Coastline, n’a pas déçu non plus en nous faisant planer avec sa musique, puis les Deuxluxes ont été fidèles à eux-même avec une prestation énergique, même en plein début d’après-midi. « Gang, il est juste 14h30, allez-vous avoir encore de l’énergie pour Duchess Says ce soir? », a lancé la chanteuse Anna Frances Meyer, presque étonnée de l’entousiame des spectateurs à cette heure de la journée.
Plus tard en soirée, le DJ Poirier et son Migration Soundsystem se sont présentés avec des airs reggae et deux danseuses de la troupe Emotion pour faire danser tout le monde en attendant les Dead Obies. Le groupe hip-hop n’a pas manqué de faire lever le party à son tour, devant sans doute la foule la plus grande pour un artiste dans ce festival.
En plus de tout ce beau monde, il y avait aussi Gabrielle Shonk, KNLO, Ragers, Andy Shauf, Duchess Says et plusieurs DJ pour poursuivre la fête en forêt jusqu’aux petites heures. On aurait difficilement pu demander mieux comme fin de semaine!
10 choses que t’as ratées si t’étais pas à la Grosse Lanterne
- Une toute nouvelle chanson de Charlotte Cardin, composée il y a à peine deux semaines, intitulée California.
- Une apparition surprise d’Aliocha durant le spectacle de Charlotte Cardin.
- Un freestyle de Yes McCan (Dead Obies) sur Doris, après qu’il ait aperçu un ballon gonflable à l’effigie du célèbre dessin animé parmi la foule.
- Un mosh pit pendant Where they @. Un mosh pit encore plus intense pendant Tony Hawk.
- Des courses de poches de patates (avec une bière en jeu) entre les changements de set.
- Un petit coin détente gracieuseté de MEC avec plein de hamacs pour relaxer tout en écoutant au loin le spectacle en cours.
- Un groupe de festivaliers bien installé sur des roches de la rivière Noire, guitare acoustique à la main, pour chanter quelques morceaux.
- Des parties intenses de Jenga géant sur le bord du camping.
- La corde à danser illuminée en plein milieu de la foule en attendant Dead Obies.
- Un show intime et unplugged de Beyries dans un endroit secret en forêt (même si tu étais au festival, tu l’as fort probablement raté parce qu’il y avait juste une quarantaine de chanceux choisis pour y assister).
* Photo en entête par JFGALiPEAU.ca
- Artiste(s)
- Andy Shauf, Beyries, Busty and the Bass, Charlotte Cardin, Dead Obies, Emile Bilodeau, Gabrielle Shonk, Geoffroy, KNLO, La Grosse Lanterne, Les Deuxluxes, Ragers, The Franklin Electric, Tire le coyote
- Ville(s)
- Béthanie
- Catégorie(s)
- Chanson, Electro, Festival, Folk, Francophone, Jazz, Pop, Rap, Rap/Hip-hop, Rock,
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