Jazz Cartier

Jazz Cartier au Belmont | Rapper la tête à l’envers

C’est pendu au plafond que Jazz Cartier a terminé sa performance hautement dynamique, mettant fin à une soirée qui aura présenté du rap de qualité du début à la fin.

La foule nombreuse, la soirée ayant été annoncée sold-out peu de temps avant le spectacle, était prête à s’en faire mettre plein les yeux vu la programmation de la soirée. Levi Carter ouvrait la soirée avec son trap lourd qui fait sauter (ou plutôt mosher dans ce cas-ci, de nombreux mosh pits ont explosé durant cette soirée).

L’ambiance sauvait le rappeur virginien vu son élocution moyennement claire et une synchronisation qui n’était pas toujours parfaite avec l’instrumental. Somme toute, son interaction forte avec la foule a su créer une ambiance de fête.

J.I.D., rappeur maintenant signé par l’éminent J. Cole, était fortement attendu par plusieurs fans dans la salle. Voguant entre chansons plus lourdes et morceaux plus positifs, comme il le disait, le rappeur impressionne surtout par son habileté à garder une élocution et à articuler brillamment même dans des vers crachés à une rapidité effarante. Sa prestance est à la fois calme et énergique, ce qui lui permet de livrer une performance nuancée et mémorable.

Le rappeur torontois Jazz Cartier est finalement monté sur scène après des premières parties qui n’ont toutefois pas du tout été impertinentes ou trop longues. Il a interprété ses plus grands succès, Tales, Dead or Alive, New Religion et bien d’autres à divers endroits dans la salle, accroché au plafond, debout sur les mains de ses fans, créant au passage un des mosh pits les plus gigantesques que le Belmont aura connu.

Une soirée forte côté qualité et performances, alliant un trio qui crée une évolution non seulement marquée, mais aussi efficace de par leurs différences et leurs forces respectives.

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