Critiques Concerts et spectacles à Montréal et Québec
Programme double de la compagnie Marie Chouinard à l’Usine C | Du grand art !
La chorégraphe Marie Chouinard ne fait jamais les choses comme tout le monde. Reconnaissable entre tous de par son style, son esthétique, et son audacieuse inventivité, elle est une figure de proue de la danse québécoise contemporaine. Adulée et célébrée sur les scènes les plus prestigieuses à l’international, elle a réuni pour un programme double présenté à l’Usine C deux œuvres contrastantes du répertoire de la compagnie qui compte une bonne trentaine de créations originales.
2018 Revue et corrigée au Rideau Vert | L’année de Suzanne Champagne qui porte bien son nom
Pour sa 14e édition d’affilée, le Bye Bye du Théâtre du Rideau Vert achève l’année dans le rire et la dérision avec son « 2018 Revue et corrigée ». Si les personnages politiques et les artistes de la télévision dominent dans cette avalanche de courts sketchs bien sentis, le spectacle y va cette année avec de petits éclairs de génie inexploités jusque-là. L’équipe se renouvelle en partie, mais la doyenne que s’avère être la comédienne Suzanne Champagne demeure irremplaçable à ce vif plaisir théâtral annuel.

Alaclair Ensemble au Club Soda | 19 photos du spectacle!
Le collectif de rap québécois Alaclair Ensemble lançait son nouvel album Le sens des paroles au Club Soda avec Obia le Chef, vendredi dernier. Notre photographe Loïc Fortin s’y trouvait. Retour en photo sur l’évènement.

Ciné-concert – Harry Potter et la Coupe de feu | Changement d’ambiances musicales
La diffusion du quatrième film des aventures de Harry Potter en ciné-concert est encore un grand succès pour la Place des Arts, puisque la salle Wilfrid Pelletier était quasiment pleine pour ce deuxième soir de représentation. Sur scène, sous l’écran géant, l’orchestre était dirigé par la cheffe américaine Sarah Hicks.
Kodaline au Théâtre Corona | Intense et envoutant
Des mélodies puissantes, des paroles remplies d’espoir, une performance sans faille… C’est ce qui résume le concert du groupe irlandais, Kodaline, samedi soir au Théâtre Corona.

Dvořák, Schumann et Schubert à la Maison Symphonique | Un concert épique sous le signe du Romantisme
Au sein de la Maison Symphonique, semblable à une coque de bateau ailée, le grand Kent Nagano ouvrait la soirée avec l’ouverture de la Harpe Magique de Schubert (1797-1828), avant de poursuivre avec le Concerto pour piano en la mineur de Schumann (1810-1856), et de conclure ce festival musical en dirigeant la 7e symphonie de Dvořák (1841-1904). Ce programme hautement romantique, place Schumann et Dvořák dans la lignée directe de Schubert, dans une expérience toute en contraste, opposant l’intimité du concerto de Schumann au caractère dramatique et grandiose de la symphonie de Dvořák.

De la glorieuse fragilité à l’Agora de la danse | 60 minutes à ne pas manquer
Psychologique, « De la glorieuse fragilité » traite, avec simplicité et poésie, de la danse dans toute son humanité. Ce dernier Opus de la compagnie K par K offre une expérience artistique et humaine qui touchera les amoureux de la danse.

Platonov, amour, haine et angles morts au Théâtre Prospero | Folie amoureuse et nihilisme du monde contemporain
Cette pièce qui contient les thèmes majeurs de l’œuvre de Tchekhov est un pari de mise en scène, à cause de sa longueur et de son écriture acrobatique. Angela Konrad a pu s’appuyer sur la traduction de François Morvan et André Markowicz pour relever le défi. Dans cette version de 2h sans entracte, elle resserre l’intrigue autour des personnages féminins, ayant pour but d’interroger l’expérience amoureuse moderne. Elle nous livre une adaptation définitivement contemporaine, marquée par la folie et le nihilisme, qui ne laissera aucun spectateur indifférent.
