Critiques Concerts et spectacles à Montréal et Québec
Kodaline au Théâtre Corona | Intense et envoutant
Des mélodies puissantes, des paroles remplies d’espoir, une performance sans faille… C’est ce qui résume le concert du groupe irlandais, Kodaline, samedi soir au Théâtre Corona.
Dvořák, Schumann et Schubert à la Maison Symphonique | Un concert épique sous le signe du Romantisme
Au sein de la Maison Symphonique, semblable à une coque de bateau ailée, le grand Kent Nagano ouvrait la soirée avec l’ouverture de la Harpe Magique de Schubert (1797-1828), avant de poursuivre avec le Concerto pour piano en la mineur de Schumann (1810-1856), et de conclure ce festival musical en dirigeant la 7e symphonie de Dvořák (1841-1904). Ce programme hautement romantique, place Schumann et Dvořák dans la lignée directe de Schubert, dans une expérience toute en contraste, opposant l’intimité du concerto de Schumann au caractère dramatique et grandiose de la symphonie de Dvořák.
De la glorieuse fragilité à l’Agora de la danse | 60 minutes à ne pas manquer
Psychologique, « De la glorieuse fragilité » traite, avec simplicité et poésie, de la danse dans toute son humanité. Ce dernier Opus de la compagnie K par K offre une expérience artistique et humaine qui touchera les amoureux de la danse.
Platonov, amour, haine et angles morts au Théâtre Prospero | Folie amoureuse et nihilisme du monde contemporain
Cette pièce qui contient les thèmes majeurs de l’œuvre de Tchekhov est un pari de mise en scène, à cause de sa longueur et de son écriture acrobatique. Angela Konrad a pu s’appuyer sur la traduction de François Morvan et André Markowicz pour relever le défi. Dans cette version de 2h sans entracte, elle resserre l’intrigue autour des personnages féminins, ayant pour but d’interroger l’expérience amoureuse moderne. Elle nous livre une adaptation définitivement contemporaine, marquée par la folie et le nihilisme, qui ne laissera aucun spectateur indifférent.
Metal Alliance Tour | Goatwhore, Casualties et Black Tusk aux Foufs
Une affluence raisonnable pour un lundi, et des groupes réglés comme des machines de guerre après un mois de cette tournée qui passait par Montréal : ça brassait aux Foufs, et les excellents Goatwhore n’ont pas réussi à égaler le chaos des Casualties qui ont retourné la salle.
MESSE DES MORTS VIII | Psaume II: Cultes et légendes de France et de Navarre
La dernière soirée du festival a vu son lot de grands moments avec le retour de Forteresse, une superbe prestation de Seth qui a presque volé la vedette aux légendes de Tormentor, concluant en force et fracas ce cru 2018 de la Messe des Morts.
MESSE DES MORTS VIII | PSAUME I: Tempêtes infernales islandaises et norvégiennes
Belle qualité de groupes ce soir, avec une claque de Ragnarok pour rappeler ce qu’est le black metal pur et dur, et un spectacle plutôt hallucinant de Mysticum qui magnifie le Théatre Paradoxe où les groupes sur scène utilisent les mêmes croix que sur les murs, mais pas dans le même sens…
Le MTELUS sous le charme de Three Days Grace
Dans le cadre de sa tournée Outsider, le groupe rock alternatif s’est arrêté à Montréal pour performer au MTELUS, dimanche soir. Si le chanteur Matt Walst répétaient que le band était sous le charme de ses fans du Québec, le contraire était tout aussi vrai. Plusieurs en sont ressortis pleinement satisfaits, et surtout… avec des maux de gorge.