Critique | Stars et Hey Rosetta! à Montréal et Québec

Fraîchement revenu d’une tournée européenne, le quintette montréalais Stars a entamé mardi un périple canadien avec Hey Rosetta! du côté de Kingston, en Ontario. Les deux groupes se sont arrêtés au Métropolis jeudi, avant de se produire à l’Impérial de Québec vendredi soir.

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Il s’agissait d’un premier concert en tête d’affiche pour Stars en sol montréalais depuis près de deux ans. Avec un nouvel album en poche depuis l’automne, No One Is Lost, ils étaient visiblement attendus puisque le Métropolis était fort bien garni.

C’est d’ailleurs avec le premier simple de ce plus récent effort, From The Night, que les chanteurs Torquill Campbell et Amy Millan ont donné le ton à la soirée, tentant de faire danser une foule plutôt timide en début de concert.

Pas moins de huit chansons des onze formant No One Is Lost ont été interprétées au fil de la soirée, dont Turn It Up, This Is The Last Time, You Keep Coming Up, Look Away, Trap Door, Are You Ok ? et No One Is Lost.

Autant de nouvelles pièces dans une grille de chansons a toutefois forcé le quintette à laisser de côté des incontournables comme The Night Starts Here, My Favourite Book et Fixed notamment.

C’est peut-être ce qui nous a un peu déçu de ce concert qui a manqué de rythme. Après l’explosive Hold On When You Get Love and Let Go When You Give It, que Torquill a dédiée à son père, toute l’énergie est tombée à plat lorsque Stars a enchaîné avec Look Away, une ballade du dernier album, leur « chanson de la Saint-Valentin ».

Côté interprétation, on ne peut leur reprocher grand chose. On a eu droit à la traditionnelle excentricité de Torquill – et on l’aime comme ça ! -, qui nous a offert de nombreux mouvements de danse au fil de la soirée.

Amy, plus discrète que son compagnon de scène, a offert une performance vocale à la hauteur, en plus de faire participer la foule à quelques occasions et de jouer de la guitare sur certains morceaux.

Avec une mise en scène plutôt simple, l’éclairage a joué un rôle clé pour animer la soirée. Avec plus d’une dizaine de lumières à l’arrière de la scène, dirigées vers la foule, on en était presqu’aveuglés par moment tellement c’était lumineux. Ils en ont profité sur des chansons comme From the Night et la très dansante No One Is Lost pour offrir une véritable ambiance disco avec les rose et bleu pétants.

Les Midnight Coward, Your Ex-Lover is Dead et Take Me To The Riot ont bien entendu été réservées pour conclure la soirée, au grand bonheur des fans de la première heure qui se sont fait le plaisir de chantonner les paroles.

Une caméra était installée dans un coin de la scène tout du long du spectacle. En vue d’un prochain vidéoclip ? Qui sait ! Chose sûre, des moments de cette agréable soirée où Stars revenait à la maison ont été immortalisés.

 

Hey Rosetta!

Pour débuter la soirée, la formation canadienne Hey Rosetta! a offert une performance chaleureuse et fort efficace. Ils sont talentueux et en spectacle, la richesse de leur musique est parfaitement transposée.

Les premiers spectateurs arrivés hochaient déjà de la tête dès les premières notes pendant que le parterre se remplissait au fil de la performance, qui a duré pratiquement une heure complète.

Encore là, l’éclairage a permis de bien accompagner la musique avec des projections très colorées, passant du bleu/mauve au jaune/orange et au vert, et parfois, tout ça en même temps.

Contrebasse, violon, trompette, claviers, en plus des guitares, basse et batterie ont été utilisés durant cette heure de spectacle afin de ne rien perdre de la richesse de ses chansons.

Hey Rosetta! a une énergie unique en spectacle. Une habile façon de lancer une soirée en force.