Critique | Jay Malinowski & The Deadcoast au Lion d’or

À ce point-ci, le nom de Jay Malinowski nous est très familier. On le connait tous comme l’ancien chanteur du groupe Bedouin Soundclash et ex-membre du duo Armistice (avec Béatrice Martin, alias Coeur de Pirate). Samedi soir, le musicien nous présentait son nouveau projet artistique en spectacle, Jay Malinowski & The Deadcoast.  

À première vue, le cabaret du Lion d’or semble plutôt bizarre comme salle pour ce type de show. Toutefois, ça offre un espace très intime, surtout avec l’éclairage et l’éclat des bougies placées sur les tables dans le bar de type jazz. Fort charmant ! On ressent un air romantique dans la salle.

Toutefois, ceci disparait rapidement lorsque le show commence et la foule se réchauffe. Les gens aiment bien Malinowski et plusieurs ne peuvent s’empêcher de lui lancer des blagues et des commentaires comiques.

Ce show est le dernier arrêt de la tournée Meet Me at The Gate, qui comprenait environ une dizaine de shows au Canada. « This is the best way to end the tour », dit-il. Cette tournée supportait le lancement de son album Martel, paru le mois de février dernier.

 

Bien entouré

The Deadcoast comprend un trio de musiciens à cordes, trois individus d’East Vancouver.  Ces derniers sont d’incroyables musiciens qui sont remplis d’énergie lorsqu’ils jouent. C’est très impressionnant! De plus, le groupe était accompagné de Patrick Krief, guitariste du groupe montréalais The Dears, pour la durée de la tournée.

Le tout commence avec la chanson Donzoko Blues (April’s Fool), suivant par Patience Phipps (The Best of You). Malinowski dédie la chanson It Doesn’t Feel the Same à la ville de Montréal. « I wrote it out of love », dit-il. La foule aime bien ça et elle applaudit pendant qu’il la joue.

Le show se poursuit avec d’autres chansons de Martel, tels que Singapore Sling, Cool Ruler (In the Grace of Love), Up the Cross, The Reckoning, Carnival Celebration #2, Set Me Free, Skulls and Bones, Meet Me at The Gate et Low, Low, Low.

Le groupe décide aussi de jouer des chansons de l’album Hundred Thousand Pieces de Krief, tels que Forever, Goodnight et Lost in Japan. Ces deux musiciens jouent très bien ensemble.

Malinowski aime bien raconter des histoires à travers ses chansons, bien qu’il a l’air un peu inconfortable lors de ces moments et qu’il se fait interrompre sans cesse par les gens dans la foule. Toutefois, ça ne lui dérange pas car il ne peut s’empêcher de rire tout le long du show.

Pour le rappel, Malinowski sort sur la scène seul, et nous joue trois pièces de son album solo de 2010 Bright Lights and Bruises, soit les chansons Life is a Gun, How it Comes is How it Goes, Narceritos et We’ve All Got to be Going Somewhere. C’est très apprécié par la foule, même si on a un peu l’impression qu’il n’a pas joué ces chansons pendant longtemps.

 

Première partie

Murray A. Lightburn, le chanteur de groupe the Dears, assure la première partie du spectacle. Malinowski le présente lui-même à la foule comme son invité spécial.

Lightburn prend la parole et dit a la foule : « Don’t get your hopes up. Keep your hopes down. » La foule éclate de rire. Cette déclaration n’était pas du tout nécessaire, car ce dernier nous a offert une performance hypnotisante et remplie d’émotions.

Accompagné des trois musiciens de Deadcoast, le chanteur nous interprète quelques chansons de son album MASS:LIGHT, incluant Through Storms, I Believe, I Believe, Motherfuckers, Never See the Light et Mass:Light. Par la fin de sa performance, Krief se joint à Lightburn sur la scène. Le tout se termine avec une cover de la chanson Hate Then Love du groupe The Dears.

Malgré que MASS:LIGHT est du style plutôt pop électronica, la performance acoustique et intime de Lightburn est bien réussie.

En général, une belle soirée de musique très bien reçue par la foule.