Handsome Furs

Critique concert: Handsome Furs au Cercle

De retour au Québec après une tournée européenne, le duo montréalais Handsome Furs était visiblement ravi de rentrer au bercail. Et le public ravi de le retrouver.

Un vent de folie punk a soufflé sur Le Cercle de Québec la semaine dernière. Et pour cause, le sulfureux duo Handsome Furs était en ville. Dan Boechner et Alexei Perry,  ont interprété en majeure partie des morceaux de leur dernier album, Sound Kapital, sorti en juin dernier, aux sonorités très électro eighties.

« We’re so happy to be here ! » a lancé une Alexei Perry déchaînée aux synthétiseurs et à la boîte à rythmes. Elle se balançait sur son clavier, riait aux éclats, se roulait par terre… Quant à Dan Boechner, il enchaînait les riffs de guitares furieux tout en chantant d’une voix nerveuse.

Sur When I get back, le ton était donné. Les synthétiseurs très new-wave postpunk ont enflammés Le Cercle et, dès les premières notes, le public à répondu avec énergie. Damage, le deuxième morceau interprété cette soirée, a enfoncé la soirée encore plus dans le côté électro.

Durant la soirée, les Handsome Furs ont repris également des morceaux de leur dernier album, Face control, comme les pièces All we want baby et Is everything, où la guitare à un plus grand rôle à jouer.

Mais c’est sur Memories of the future, What About us, et Repatried que le public a semblé prendre le plus de plaisir.

Il faut dire que le duo fait tout pour que la foule ne reste pas de glace. Son énergie est communicative et lorsque Alexei Perry se révulse par terre ou enlace son partenaire, il y cette électricité qui plane dans l’air.

Si on fermait les yeux, on pourrait oublier qu’il n’y a que deux musiciens sur scène. En effet, Alexei Perry manie avec beaucoup d’habilité ses différents claviers, pour créer un son plein, où les rythmes s’entremêlent. La dernière chanson interprétée avant le rappel, Serve the people, prend d’ailleurs aux tripes.

Un duo punk sur une musique très eightie : un mélange des genres plutôt réussis !

 

Light Fires en première partie

Le duo Light Fires était de la première partie de ce concert. Regina au chant (et indéniablement à la danse) et James Buton à la boîte à rythmes ont réussi à réchauffer Le Cercle. Les deux compères torontois au style très électro dance se sont démenés pour plaire au public. Regina avec une voix très particulière, comparable à un certain Prince. Si les chansons sont inégales, certaines restent très accrocheuses et se fredonnent ensuite après le concert.

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