Dumas

Critique concert: Dumas au Théâtre Petit Champlain à Québec

Dumas a fait un doublé en montant à deux reprises sur la scène du Théâtre Petit Champlain à Québec cette fin de semaine. Il sera aussi au La Tulipe à Montréal le 25 mars et 8 avril, de même qu’à Shawinigan à la fin du mois prochain, dans le cadre de sa tournée Comme un train dans la nuit.

Guitare acoustique à la main, accompagné de trois musiciens et se trémoussant à gauche et à droite sur son tabouret, Dumas présente un spectacle intimiste rempli de finesse, à l’image de ses chansons planantes. Le tout dans un décor minimaliste, constitué essentiellement des instruments installés sur un beau tapis de jute (!)

Sans première partie, le public de dimanche soir fut pris de cours à l’entrée des quatre hommes sur scène, avant qu’ils n’entament aussitôt Passer à l’ouest, le plus récent extrait du chanteur. La répartition des chansons est équilibrée entre les morceaux de son plus récent disque, Traces, et ses autres albums, dont Fixer le temps et Le cours des jours.

Malgré les chauds applaudissements, il aura fallu attendre la septième chanson, Au gré des saisons, pour que les invités ne se mettent à chantonner et à taper du pied. N’empêche que le public a participé avec grand plaisir lorsque Dumas le lui a demandé juste avant de taper rapidement des mains « façon Red Bull » pour donner le rythme à la chanson À feu, à sang. Un clin d’œil parmi d’autres au Red Bull Crashed Ice, qui avait lieu à Québec cette même fin de semaine.



Deuxième partie du tonnerre!

Parmi les moments forts, l’interprétation du succès J’erre, pour laquelle Dumas y est allé de quelques notes d’harmonica.

La deuxième partie a été une véritable ascension, culminant avec les refrains entraînants de Miss Ecstasy, Le bonheur et Les secrets. C’est exactement ce dont la foule avait besoin pour demander un rappel, qui lui fut servi avec trois autres pièces, dont Alors, alors qui a clos le spectacle sur un air connu et enjoué.

Mentionnons également les chansons bonus auxquelles le public a eu droit ; des adaptations de Modern Love de David Bowie et Psycho Killer de Talking Heads, traduites à la manière des groupes québécois des années 60 qui reprenaient des hits anglophones. Un résultat surprenant, qui sonne bien à l’oreille et qui colle parfaitement à la musique de Dumas.

Sur disque ou sur scène, Dumas réussit à charmer son lot de fans grâce à ses chansons à la fois romantiques et mystérieuses. Pas besoin d’un grand attirail pour y arriver : le spectacle Comme un train dans la nuit en est la preuve!

Vos commentaires