Tiësto

Critique CD: Tiësto – Kaleidoscope

Admettons-le d’emblée: les CD de DJ prennent généralement vie sur les pistes de danse. C’est particulièrement le cas de Tiësto, dont la renommée provient en grande partie de ses intenses prestations de plus de six heures.

En ce sens, rares sont les parutions sur disque qui valent une écoute attentive, dans ce domaine. Il vaut habituellement mieux s’abandonner aux rythmes envoûtants et fredonner légèrement les airs faciles sans trop s’y arrêter.

Kaleidoscope, le quatrième album studio de Tiësto, marque toutefois l’exception, avec un souci d’exploration notable qui mène à de joyeuses trouvailles, tout en conservant la saveur «trance» qui fait tant vibrer les adeptes.

Collaborations rock et pop

C’est dans les collaborations que Tiësto se renouvelle, plongeant allègrement dans les styles de ses invités éparpillés.

Le premier titre, qui porte le même nom que l’album, affiche dès le départ les couleurs de ce kaléidoscope bien nommé. On sent, sur cette pièce, non seulement la voix si particulière de Jónsi Birgisson, du groupe indie rock islandais Sigur Rós, mais également des emprunts à l’univers du groupe qui mènent à une finale dansante particulièrement appréciable.

La même chose se reproduit à la huitième plage, It’s Not the Things You Say, avec Kele Okereke du groupe anglais Bloc Party. Plus tard, ce sera le duo Tegan and Sara qui alliera ses timbres de voix particuliers à la musique électro de Feel It In My Bones, avant que Nelly Furtado n’étende sa voix à la pièce la plus accrocheuse du lot : Who Wants To Be Alone.

Quelques pièces instrumentales ponctuent le tout, qui s’étire longuement, toutefois. Avec ses 17 titres d’en moyenne 4 minutes, le compact est plein à craquer. Une écoute un peu saturée, d’un bout à l’autre.

Non, pour son quatrième album studio en carrière, Tiësto ne s’est pas contenté d’endisquer une poigné

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