Critique album | Woods – With Light and with Love

C’est ce mardi, deux mois après la sortie du très sympathique premier single intitulé Moving to the Left que la formation new-yorkaise Woods a fait paraître With Light and with Love. Sur ce nouvel effort, le groupe nous offre un indie rock lumineux et sympathique. Ce n’est pas éblouissant, mais tout de même appréciable.

Après avoir été formé en 2005 comme deuxième projet de Jeremy Earl de la formation Meneguar, Woods a été un petit moment un projet solo. Ensuite, Jemery Earl s’est entouré d’amis et a fait paraître le disque titré At Rear House en 2007. With Light and with Love est le neuvième long-jeu de la formation brooklynoise.

Durant chaque écoute, il est évident que les musiciens semblent avoir beaucoup de plaisir à jouer ces compositions. D’ailleurs, With Light and with Love donne l’impression d’être en partie intuitif. Les compositions sont fluides et proposent des arrangements généralement simples. Ceux-ci sont dominés par un mélange d’instruments rock classiques, c’est-à-dire la batterie, la guitare électrique et acoustique, la basse et d’autres instruments un peu moins conventionnels tels l’égouine (!) et l’orgue. Les dix nouvelles chansons de Woods sont généralement simples et accrocheuses. Tout ça confère au disque une partie de son charme.

Toutefois, quelques pièces se démarquent du lot. Shining propose des mélodies ensoleillées qui rappellent le disque Say Us de la formation torontoise Zeus. La pièce-titre aussi ne donne pas sa place. Elle s’étale sur neuf minutes et contient un long segment instrumental qui devrait combler l’amateur de rock électrique. C’est bon dans les oreilles. Heureusement, la réalisation soignée et somme toute discrète laisse toute la place aux instruments.

Au final, sans être incontournable, With Light and with Love de Woods est un disque de rock honnête qui arrive à point pour le printemps et l’été. À écouter en voiture, les vitres baissées.