Critique album | The Wonders Years – The Greatest Generation

The Wonder Years - The Greatest Generation The Wonder Years The Greatest Generation

Tirant son nom directement de l’émission de télé The Wonder Years, le groupe de Philadelphie en est déjà à son quatrième album studio. The Greatest Generation est assurément un aboutissement pour le groupe qui a su travailler son son pop et punk afin de présenter un disque qui le représente mieux que jamais.

Il y a de ça 6 ans, au début de la formation, les gars ne se prenaient pas trop trop au sérieux. Ils jouaient de la musique simplement dans le but de s’amuser, mais sans jamais penser qu’ils pourraient avoir un impact sur une scène musicale particulière.

Après la parution de The Upsides en 2010 et Suburbia : I’Ve Given You All and Now I’m Nothing en 2011, la réaction des gens face à leur projet fut beaucoup plus forte qu’anticipé, et quelques années plus tard, ils sont considérés par plusieurs comme étant des piliers du son pop/punk. C’est fou comme les temps changent!

The Greatest Generation confirme pourquoi tant de personnes s’attachent à eux. Le tout est poli à souhait et dégage une énergie, tout particulièrement à la batterie, à laquelle il est difficile de résister. Mike Kennedy, responsable des percussions, accomplit un travail de chef et donne un air d’aller à cet opus qui est difficile à freiner.

Ajoutons à tout ça des mélodies accrocheuses qui pourraient se comparer très facilement à celles de Fireworks, Transit ou encore Man Overboard. Le premier extrait, Passing Through a Screen Door en est un très bel exemple.

De plus, le groupe est en mesure de s’aventurer dans un rythme un peu plus rapide à certains moments. The Bastards, The Vultures, The Wolves répondra aux exigences du client qui aime quand ça déménage un peu plus, tout comme Blink 182 a su le faire à certaines occasions sur ses derniers albums.

La seule ombre au tableau est la pièce Madelyn, un morceau acoustique qui ne dégage rien de très excitant et qui ne trouve vraiment pas sa place au sein de cet album explosif. On aurait mieux fait soit de la tasser ou encore de la placer à la toute fin de l’album, mais heureusement pour The Wonder Years, la dernière composition Cul-de-Sacs vient sauver cette petite embardée.

En somme, The Greatest Generation ne manque pas de mordant. Tout est au rendez-vous pour que les fans de pop/punk salivent et la formation de Philadelphie livre ses compositions avec une assurance déconcertante. Très bien joué!

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