Paul Banks

Critique album | Paul Banks – Banks

Paul Banks - Banks Paul Banks Banks

Le chanteur et guitariste du groupe Interpol, Paul Banks, nous présente un 2e album en solo (le premier – ainsi qu’un EP – étant sorti en 2009 sous le pseudonyme Julian Plenti) simplement intitulé Banks, sous l’étiquette Matador.

On connait l’affection prononcée de ce British pour la ville de New York avec sa vie urbaine et son nightlife. On ressent ce même côté glamour, branché dans ce nouvel opus.

Les deux premières chansons de Banks (The Base et Over My Shoulder) nous enchantent par leur vivacité. Par contre, on les associe rapidement aux tubes de l’album Antics d’Interpol.

Le deuxième single, Young Again, pousse aussi notre curiosité. Mais hélas, un morceau instrumental et hors-contexte (Lisbon) freine le rythme de cet album.

La seconde partie retient d’ailleurs moins l’attention: davantage d’expérimentation et des titres de chansons qu’on pourrait presque associer… au jeu ou au crédit: I’ll Sue You, Paid For That et Second Chance.

On retiendra l’effet « flanger » et la batterie électronique pendant No Mistakes, qui redonnent un peu d’espoir.

La dernière chanson (Summertime is coming) figurait sur le EP de juin dernier. Cette oeuvre de fermeture nous laisse sur notre appétit.

Banks tente tant bien que mal de dissocier son projet solo de son groupe principal, notamment en mettant les échantillonnages et les synthétiseurs à l’avant-plan. Malheureusement, c’est une cause presque perdue.

On remarque aussi qu’il essaiede se donner une seconde identité après le sombre Julian Plenti.

Suggestion : peut-on essayer un autre réalisateur que Peter Katis (The National, Mercury Rev, Twilight Sad, Jonsi), qui y va un peu trop fort sur l’écho ?

L’effort est louable, mais le résultat n’est pas tout à fait à la hauteur.

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