Critique album | Needtobreathe – Rivers in the Wasteland

Needtobreathe - Rivers in the Wasteland Needtobreathe Rivers in the Wasteland

Needtobreathe présentait cette semaine son cinquième album : Rivers in the Wasteland. Ce dernier se voulait un retour aux sources, fait de façon « simple », comme le souhaitait le groupe. Le pari est assez réussi.

Rivers in the Wasteland commence sur une note plutôt Coldplay-esque avec Wasteland. La guitare, le piano et même la voix de Beau Rinehart ne sont pas sans rappeler la formation de Chris Martin. La différence se situe surtout au niveau des thèmes abordés dans les chansons.

Même si Needtobreathe ne s’identifie pas comme étant un groupe de musique « religieux », les références à Dieu sont là. On ne parle pas pour autant d’une chorale d’Église, ici. Oui, l’album parle de Dieu, mais il parle aussi d’espoir. Pas besoin d’aller à la messe pour l’apprécier!

Un album, quatre objectifs

En parlant de Rivers in the Wasteland, le chanteur disait qu’il avait quelques objectifs en tête, au moment de l’écriture : faire simple, ne pas utiliser trop d’instruments, avoir du fun et finalement, que les membres du groupe restent eux-mêmes.

Pour ce qui est de faire un album simple, on peut dire que c’est chose faite. Mais attention. Ici, simple n’est pas synonyme de simpliste, même si au niveau musical, il n’y a pas d’extravagance. On retrouve alors les traditionnels guitares, basse, batterie et piano.

Mais les Difference Maker, Multiplied et More Heart, Less Attack offrent de beaux arrangements, tandis que Feet, Don’t Fail Me Now montre le côté plus rock de Needtobreathe. C’est d’ailleurs la pièce la plus rock n’ roll de l’album.

Pour l’authenticité des membres du groupe, elle peut être résumée par l’avant-dernière pièce, Brother. Si comme dans la plupart des familles il arrive que les relations entre frères (et sœurs) soient tendues, on peut supposer qu’il en est de même pour le chanteur et son frère, Bo, également guitariste du groupe.

Ils disent d’ailleurs que dans le passé, ils étaient plutôt compétitifs entre eux. Désormais, les frères Rinehart ont décidé de se serrer les coudes et de se soutenir, d’abord et avant tout. Brother témoigne donc de cette fibre fraternelle : Brother let me be your shelter, I’ll never leave you alone, I can be the one you call when you’re low.

Bref, Rivers in the Wasteland est un album rock honnête et sans prétention. Certes, il ne se retrouvera probablement pas dans le top 5 des albums ayant marqué 2014, mais la formation propose tout de même plusieurs morceaux qui s’écouteraient merveilleusement bien lors d’un roadtrip, ou encore sur le bord d’un feu de camp, un soir d’été.

Vos commentaires